"Petite fleur, jolie..." La ferme. - Natsume

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"Petite fleur, jolie..." La ferme. - Natsume

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MessageSujet: "Petite fleur, jolie..." La ferme. - Natsume "Petite fleur, jolie..." La ferme. - Natsume EmptyDim 11 Mai - 17:01






♣Ma carte d'identité♣






Nom:Iochi
Prénom:Natsume
Age: Dix-neuf ans.
Nationalité: Il est japonais.
Occupation: Etudiant en astronomie.

Groupe:
Humain.
Pouvoir si étoile: //





♣Informations♣



Description du physique:
Une plaine. C’est ça : je me trouve sur une vaste plaine. Elle demeure différente, et est même très étrange. Son herbe n’est pas verte, mais blanche. En fait, tout est blanc. Je pourrais me croire dans une bande-dessinée sans couleur. Mais une bande-dessinée… à la façon japonaise. C’est sans doute pour en savoir plus que je m’avance. Car moi-même je ne sais pourquoi je dirige le pas devant moi. Je le fais sans réfléchir, peut-être ?
Je continus. Une marche tranquille, posée, la bouche cachée par une écharpe – comme tellement souvent. Je n’ai aucune idée de où suis-je, de comment ai-je atterrit ici, et surtout de la date actuelle. Ni l’heure, ni la minute, et même la seconde, m'est apercevable. Et le reste semble immatériel.
Devant moi, un miroir prend forme. Il est assez grand et me permet de voir ce qui se trouve derrière. Je peux dès lors faire la remarque suivante : je suis la seule « chose » colorée. Mais mes couleurs sont loin d’être chaudes. J’ai beau fondre sous des coloris, ce n’est pas pour autant que je ne donne pas l’impression d’être de ce décors mélancolique.

Je me tiens droit face au miroir. J’hésite. Le faire ? Rester immobile ? Malgré mes questions, ma main vient en rencontre avec une joue de mon visage fin, et mes doigts profitent de la douceur que leur offre ma peau blanche. Ils passent, en haut, en bas, de gauche à droite, en travers mes traits réguliers. Ils descendent mon écharpe, tombent sur mes lèvres, remontent à mon nez, et arrivent près de l’extrémité d’un œil. Légèrement balayés par les fréquents cils qui battent, ils ne bougent plus en suivant l’émotion que je vis en plongeant dans l’argent de mes prunelles.
« … Ha… Haru ? » Non. Je secoue la tête.
Mes doigts se reprennent. Ils s’écartent et s’emparent d’une mèche de ma chevelure. Cette dernière, mi-longue, est d’une couleur peu commune. Ce n’était qu’une fois, à l’époque où je détenais des cheveux bruns. Nous avions voulu y ajouter un soupçon de bleu, et j’ai demandé d’arrêter quand ce teint bleu pétrolier apparût. Je trouve cette couleur simplement magnifique.
Mes main, enveloppées de gants, se rejoignent afin d’attacher cette toison. Ce n’est que par habitude que je ne les laisse libres, les enfermant sous la force d’un simple chouchou noir. Je garde tout de même une certaine coupe, destinée à attacher l’arrière en queue de cheval, avec deux mèches au vent pendouillant aux extrémités de mon minois, plus une frange plutôt dégradée ou – plus facilement – étrangement taillée.

Je rabaisse mes bras le long de ma silhouette d’un mètre quatre-vingt-deux. Celle-ci est vêtue d’une écharpe, une veste, d’un pantalon et des bottes. Je me vêtis ainsi que les jours où je sors. A la maison, je reste qu’en tenue simplette faite d’un haut à manche longue, d’un pantalon et autre chaussures tant que je m’y sente à l’aise. Mais voilà qui m’étonne. Je ne me rappelle pas avoir voulu sortir.
Enfin. Je m’embrouille.
Soudainement, la lumière guette les ténèbres. Tout noircit, et peu à peu je me retrouve devant le même miroir entouré que de cendre et de flamme. Mes hauts ont disparu. C’est étrange. Du moins, ça l’est, jusqu’au moment où un deuxième miroir apparaît et qu’il se plante derrière moi.
« Non. Pas ce souvenir-là… »
Peau morte que je vois gagner peu à peu le dos d’un corps plutôt légèrement musclé. Cette brûlure, je ne l’ai pourtant plus !

Je me réveille et fixe devant moi, réalisant que ce n’était qu’un rêve.

« Héhé… Un rêve, hein… »

Je me lève et retire mon débardeur afin de montrer mon dos au miroir de mon armoire. Effectivement, ce n’est plus qu’une cicatrice qui disparaîtra sans doute avec le temps. Alors, plus calme, je me retourne et aperçoit un couteau suisse sur mon bureau. Je le prends de suite, souriant chaleureusement. Ça peut toujours s'avérer utile une arme blanche sur soi.


Protecteur. Gentil. Intelligent. Rieur. Gentiment méchant ?
Chiant. Râleur. Sadique. J'en-foutiste à temps d'ennui.



Description du caractère:
Voir une âme et creuser au fond d’un cœur : c’est ce que nous savons faire. Découvrir ce qu’ils cachent et ce qu’ils ressentent quand on y met un pied. Sentir la chaleur ou la froideur qu’ils contiennent. Connaître ce qu’on y représente. C’est ce que nous allons rallonger, mes chers, et notre expérience aujourd’hui sera le cœur d’un jeune homme prétendu solitaire ainsi que son âme dont vous avez ramenés des notes de ces fois où vous l’aviez observé. Étudions-les attentivement. Voyons. Regardons. Aucuns détails ne doit échapper à votre esprit contemplateur, toisant ou autre que vous détenez.

Une âme pure : pouvons-nous vraiment le dire ?

Vous le voyiez en face d’un certain inconnu. Un sourire machiavélique, un regard tueur, un rire diabolique… tout ce qu’il fallait pour laisser croire en une pénible méchanceté abritée par son corps. Eh bien, si vous aviez cru ainsi : pensant que c’est un être cruel, vous aviez -en partie- eu tort. Sadique il restera, c’est vrai ; mais il a beau paraître « méchant » pendant que nous y sommes, il en est assez loin du compte. Malgré ses moqueries fréquentes, sa grande capacité à râler et sa façon d’être trop direct (qu’il n’hésiterait à donner son avis sur le coup et parfois même qu’il ordonnerait désagréablement d’arrêter telle ou telle chose qu’il ne supporterait pas), c’est au fond un être attentionné qui ne désire que le bonheur de son entourage. Remarquez : il n’accomplirait aucunes mauvaises actions si le moment est mal choisi. Ses sottises ne tombent que quand son adressé/e est de bonne humeur –du moins, s’il le croit (désolé pour vous sinon)- ou qu’une agréable apesanteur règne dans l’aspect total des lieux. En cas contraire, il tentera de changer l’atmosphère.
Allons simplement dire qu’il est chiant. Chiant mais gentil ; qu’il n’hésiterait à offrir son aide malgré ses grognements. Ou tout simplement qu’il demeure agréablement chiant. Qu’en réalité, il aime protéger et prétend le contraire. Que si vous tombiez dans un beau-drap, il vous aiderait de son air mauvais en gardant toute sa joie enfuie. Il ne le fait pas exprès, parce que… c’est lui.
Bien. Passons.
Vous le voyiez en cours. Intelligent, il répondait sans grands problèmes aux questions. Cependant, ce n’est pas le plus intéressant. Reportons-nous sur son air. Il semblait concentré, imperturbable, calme, tel un bon élève. C’est dû au fait qu’il aime apprendre. Même s’il tenait une attitude de blasé, nous pouvions parfaitement observer un grain d’admiration dans son regard lorsqu’il écoutait ce que racontaient les professeurs ; voir-même une petite lueur d’enthousiasme ravivant son visage qui faisait surface sur ses traits.

Un cœur, oui. Mais de quel genre ?

Un cœur en or, tendre, doux, chaleureux, pourtant voilée par une enveloppe de béton armé. En résumé, c’est une personne dite solitaire et autonome qui, pourtant, cherche en réalité de la compagnie. Ce n’est que cette manie de ne donner facilement sa confiance qui lui donne l’air du « Yo’ tu m’ennuis ». Mais plus on apprend à le connaître, moins il paraît désagréable bien qu’il ne change pas réellement. C’est en s’y faisant et en le connaissant –justement- qu’on l’apprécie tel le super-râleur qu’il soit et restera ; comme au fond, pour lui râler deviendrait un signe d’affection pour un proche. Sauf si, bien sûr, lui ne vous aime pas, ou que le chemin fasse l’inverse, ou encore que vous partagiez le même sentiment de cruauté envers l’autre. Laissez-moi ajouter que lorsqu'il n’aime pas, il n’aime vraiment pas.
Mais après, vous verrez. Qu’il vous dise de sa manière d’être : « La ferme », il est facile de deviner s’il le pense gentiment ou non. Tout joue dans sa façon de parler qui varie au dépend des battements de son cœur. Celui-ci est facilement touché, ce qui rend son possesseur sensible. -Il détournera sûrement la tête dû à la gêne afin de cacher sa rougeur.- Mais les pleurs, il y a mis une croix ancienne déjà. Il n’y pense plus et essaie de retenir ses larmes quand les rares envies lui prennent d’en verser. Mais ce n’est pas pour autant qu’il ne soit jamais triste.
A côté de ça, il reste romantique.

Un cœur : il aime ou il n’aime pas ?

Tout ce qui est sucrerie, manger, bouffe à gogo, et les idées de nourritures, mettons-les côté « Je n’aime pas. ». Bien. Sachez que ce garçon est loin d’être goinfre. En fait, il va jusqu’à détester manger. Mis à part les fruits. Il n’en refuse pas tant qu’il ait de la place pour stocker le tout. Et le reste, du balai. Il faut être coriace pour le faire manger, voir ne serait-ce que pour lui faire goûter telle ou telle œuvre et ce va plus difficilement si ce des sucreries. Ceci dit, le salé passe mieux.
Mignon. C’est ça, du mignon. Il adore ça. Mais il en a honte. Cela tiendrait du miracle si un jour il l’avoue. Laissons cela en tant que possibilité.
Mis à part, il reste assez difficile de l’effrayer. Lui qui déteste les trucs gores, il penserait plus à les anéantir qu'à les fuir.
Essayez par surprise, un peu. Il restera de marbre avant d'éclater de rire.

Une dernière partie, et c’est terminé. Cet individu est attiré par le genre masculin. S’approcher de celui qu’il aime –secrètement- lui donne envie de fuir à une vitesse extravagante. Le voilà donc totalement transformé, devenant un grand timide qui semble aimer hésiter, ayant grand mal à s’exprimer.

Bien. Nous allons désormais connaître le nom de cet individu. Il se nomme Iochi… Natsume ? Attendez une minute… MAIS C’EST MOI CE TYPE.

Seul dans une pièce à répéter à maintes reprises l’ensemble de description que j’ai sous mon nez. Je le pose, tout cet ouvrage déposé par certains membres de ma famille. Puis, un soupire sort de ma bouche. Je me désespère tout seul. Il m’a toujours été difficile de comprendre que l’on parle de moi, je-ne-sais pourquoi.
Dire que je leur avais demandé de l’aide. L’idée de commencer une histoire tombe à l’eau. Je ne compte pas me prendre pour modèle d’un personnage. Si ce jour arrive, ce ne serait pas moi qui écrirais l’œuvre.
Une histoire, c’est pour évacuer mon trop d’imagination. Je ne suis pas bon écrivain, et encore moins poète dois-je me le préciser, mais un grand imaginant…







♣Mon histoire♣




« Natsume ! hurle ma mère. Rejoins-nous ! Vite ! »

C’est la panique totale. Je me fais bousculer, pousser, ici et là. Avancer me paraît presque impossible dans cette foule agitée. Je peine à apercevoir mon aîné et maman de l’autre côté de la barrière enflammée. C’est un bâtiment en incendie. Il est normal que cette atmosphère apeurée règne. En attendant, je dois m’encourager. En face de moi se dresse du bois embrasé. Si je veux rejoindre les autres, je dois trouver un moyen de passer ce mur. Mais la chaleur me rabaisse. J’ai peur. C’est ça… j’ai peur.
Soudainement, par réflexe, je me tourne en entendant mon petit frère crier à l’aide. Puis je le vois et me précipite vers lui. Il essaie d’en faire de même, en vain car il trébuche. Je me contente d’accélérer le pas. Malheureusement, je m’arrête. Ce petit être que je chéris tant se fait abattre au sol par du bois en feu. Je m’en effondre, de haine et de rage. Sa vie lui a été retirée. Il n’existe plus. Mon frère n’existe plus.
Je recule inconsciemment suite à un tel choc. Malheureusement, c’est une mauvaise idée. Une très mauvaise idée. Le feu se met à broyer le dos de mon pull pour ensuite s’attaquer à cette peau sans défense.
Et de suite, c’est le noir.

« Aura !!! »

J’ouvre les yeux, sursaute et m’assois aussi vite que je ne le peux, les larmes mouillant mes joues. J’essuie vite fait ces dernières à l’aide de la manche de mon pyjama. Puis, gardant le bras contre ma figure, je pleure encore. Un cauchemar. Ce même cauchemar sous différentes formes. Des centre commerciaux, des parcs, notre propre maison… Pourquoi rêver continuellement de ces flammes qui broient mon frère. Elles ne cessent : me laissent quelques jours, puis reviennent. La perte de cet être m’a gravement affecté, je suppose. Ce jour incendier ne veut pas signer le pacte de paix avec mon subconscient.

« Natsume-san ? »

Je redresse mon dos et laisse un angle de vue à l’un de mes yeux. C’est Haru, mon grand-frère, qui vient d’entrer dans ma chambre. Il s’avance et s’installe près de mon lit. Mon cri a dû lui être audible.

« Encore ce rêve ? »

Silencieux, je baisse la tête et détourne mon regard. Ce rêve se répète tellement de fois qu’on a fini par s’y être habitué. Pourtant, je dois avouer que je n’aimerais oublier un tel événement. Je m’en voudrais si je parvenais à oublier la mort d’un gens de la famille. Malgré, je souhaite que ces événements mettent fin à leur tour en boucle dans ma mémoire. J’en manque de sommeil !
Je suis resté silencieux pendant certains instants sans vouloir prononcer le moindre mot. Réflexion, peut-être, ou bien pensée. Moi-même je n’arrive à deviner ce que je fais. Je viens de me réveiller, alors à quoi bon. Après un cauchemar, c’est souvent ma réaction.

« Arf, continue-t-il. Je t’attends en bas ; le petit dej’ est prêt. Maman est déjà partie. »

Je baisse mon bras et regarde mon aîné marcher dans ma chambre. Il ouvre les volets, tire les rideaux et s’en va au rez-de-chaussée. Les paupières lourdes dû aux larmes, je me lève de suite et enfile mes pantoufles. Grâce à la lumière qui entre dans la pièce, je devine qu’il fait jour. Et je passe outre le fait que mon aîné était vêtit d’une tenue… de maison.
Oh mais, on est Samedi…
Je sors, traverse le couloir et prends les escaliers. Ils mènent dans la grande salle principale qui permet de pénétrer n’importe quelle pièce du rez-de-chaussée. Et moi, je me dirige vers la salle à manger. J’ouvre donc la porte, y passe et la ferme. Voilà ensuite mon grand-frère qui me sourit bêtement. Assis à l’extrémité de la longue table, il m’attend.

« Installes-toi Anje-chan !
_ Je t’interdis de m’appeler comme ça. »

Je m’avance et m’installe près de lui. Sur la nappe de table sont disposés des couverts et des viennoiseries. J’en reste de marbre, fixant longuement la nourriture contemporaine. Pendant ce temps, mon frère attaque la cargaison. Je me demande comment il fait pour parvenir à manger. Qu’il me dise qu’il aime ingurgiter de « bonnes choses » me stupéfaits.

« Bonjour Maître.
_ La ferme. J’t’ai déjà dit que j’aime pas me faire appeler comme ça. »

Notre majordome, Eiji, vient à notre rencontre. Il s’empare de la théière et en verse le contenu dans la tasse qui m’est destinée tout en riant d’amusement. Je l’aime bien, cet individu. Il est sympathique bien qu’il ait l’air affreusement sérieux.

« Votre mère reviendra à midi, » ajoute-t-il.

Il relève son objet et le pose avant de s’en aller en s’inclinant poliment. Je le regarde quitter les lieux d’un air sur-blasé par son comportement. Haru, lui, ne semble même pas s’en préoccuper. Il mange tranquillement, comme si de rien n’était.

« Il-… ‘fin, j’m’y ferai jamais à son attitude.
_ Ouais, mais bon. J’ai remarqué qu’t’es quand même sympa avec lui. Vous semblez vous apprécier. »

Je me tais sous prétexte de ne vouloir en rajouter, me proposant de saisir ma tasse pour en boire le thé. En buvant le liquide, j’ignore pas mal le reste qui demeure sur la table. Mais mon frère le remarque bien vite, n’hésitant à m’ordonner par un simple regard de manger. Je m’en veux à chaque fois qu’il me fait ce coup stupide par lequel je me fais bêtement avoir. Ma mère aurait dit, encore, que ceci est normal étant donné qu’Haru se trouve être mon aîné. Je devine ce qu’elle pense réellement en répétant cela ; que mon frère fait partie du groupe que mon subconscient obéit sans discuter « par simple logique familiale ». C’est alors en lui grimaçant que je pose ma tasse afin de prendre un croissant et y mordre un bon coup pour finir à le mâcher de dégout.
Tu te sens supérieur, hein… Car oui, il en rit.

« Bref. T’aimes pas te faire appeler Anje-…
_ C’EST UN NOM DE FILLE.
_ Du calme, du calme, Anje-chan.
_ TA GUEULE. »

J’avale rageusement ma bouchée en toisant Haru. Je déteste quand il me nomme ainsi, ce qui empire s’il en sourit sur un minois détenant un air de moquerie.

« Y’a rien de drôle.
_ Anje-chan et Maître, tu n’aimes pas. T’veux quoi alors ?
_ Natsume. Ou Natsu. Ça suffit largement. Même Tsutsu’ si t’as envie ! »

Je pose mon croissant sur une assiette à proximité de ma tasse et soupire. Anje-chan me rappelle trop de souvenirs. Aura passait son temps à rire quand ses deux autres frères se chamaillaient à cause de ce nom féminin. On finissait tous en rire, en fait. C’est juste que sans ce petit délinquant, rien n’est pareil. Depuis sa mort, Haru essaie de faire passer les choses, pour lui comme pour moi. Mais il a beau essayé, c’est moi qui fais preuve d’immobilisme. Je ne l’aide vraiment pas dans ce qu’il essaie de réaliser. Même que je ressemble à un fardeau. C’est d’autre-part une raison pour laquelle je me sens faible en sa présence. Il a l’air tellement grand, et vaillant.

« T’vas faire quoi aujourd’hui ?
_ J’ai mes cours d’arts martiaux. »

Le temps de me préparer et je m’en vais.

Et les heures passèrent.
Je suis en route vers le manoir Iochi. La fatigue enveloppe mon corps, mes membres sont engourdis. Le cours d’aujourd’hui a joué sur les contre-attaques et les attaques elles-mêmes. Je n’aurais jamais cru qu’un jour viendrait où l’on se mesurerait un par un à notre Sensei. De plus qu’il n’a point retenu ses coups. Par contre, si je vois le bon côté des choses, ça m’a servi à tuer le temps. A l’heure qu’il est –midi- maman devrait déjà être rentrée. Nous avons prévu une petite sortie entre nous, cet après-midi.
Hélas, j’ai un mauvais pressentiment. Dans le ciel flotte une tâche de fumée. Des sons de surprises ainsi que des charivaris viennent caresser mes oreilles. Tout cet ensemble semble venir de la rue où nous habitons. J’accélère donc le pas jusqu’à courir aussi vite que mon corps ne me laisse. En même temps, l’inquiétude me gagne.
Kuso…
Des pompiers. Des jets d’eau. Une ambulance. Des flammes. Un incendie. Pour la deuxième fois, du feu attaque la demeure des Iochi. Mentalement, je ne sais plus où me placer. Dans ma tête, je revis ce jour où j’ai perdu Aura.
Une deuxième fois. Non, une deuxième fois…
Hors d’haleine, je m’arrête au bout du tracé de sécurité auprès d’Eiji. Mais il me reste un souffle suffisant pour crier sans réfléchir :

« UNE DEUXIEME FOIS MERDEUH. »

Des pompiers brisent la vitre d’une fenêtre. Avec eux, une femme épuisée. Ils l’évacuent et l’emmène à l’abri de l’asphyxie près de la foule spectatrice : c’est maman qu’ils ont réussi à sauver. Elle tousse, prend du mal à inspirer, mais elle a l’air de tenir bon. Et je m’approche doucement d’elle, la saisissant par les épaules ensuite.

« Mam’ ? C’est moi, Natsume.
_ Natsu’ ? commence-t-elle en sanglot. C’est horrible. On a encore mis feu à la maison… »

Elle se met à tousser, encore, s’obstinant pourtant à parler.

« Ton frère est encore cherché par d’autres pompiers. Il-…
_ Madame, on va vous emmener. »

Des ambulanciers.
Je fais signe à maman d’y aller sans craintes. Ce serait mieux pour elle. Son état s’affaiblit à vue d’œil. La fumée a dû lui arracher une bonne dose d’oxygène.
« Je vais attendre Haru ici, » lui chuchotai-je en essayant de paraître le plus rassurant possible.
Ils l’embarquent immédiatement et ne tardent à s’en aller. En attendant, les jets d’eau ont du mal à maintenir l’incendie à un stade stabilisé. Il est normal que cela dure ainsi étant donné que notre habitat soit presque fait entièrement que de bois.

Plusieurs minutes sont passées déjà. Bien que les flammes soient presque éteintes, je me fais un sang d’encre pour mon frère et espère qu’il s’en sortira vivant. Il m’énerve et fait tout ce qu’il faille pour m’énerver, mais pour autant je l’adore. Nous partageons un lien de frère, et parfois j’ai l’impression que ça aille plus loin ; que l’on devient meilleurs amis, confidents… ou je m’égards : n’est-ce pas cela justement que nous appelons frères ?
L’espoir revit quand je vois enfin des pompiers parvenir à sortir accompagnés d’un corps. Mais ce corps ne bouge guère et ne laisse aucune parcelle de vie raviver son allure.
Je m’en approche, interdit, et finis par apercevoir une apparence familière.
Haru.. ?
Des ambulanciers se précipitent vers lui. D’après leur réaction, il a perdu la vie.
Ça ne m’étonne pas aussi. Il était hasmatique, malade du cœur, et j’en-passe. C’était le mec avec la santé basse et… et…
Pourquoi si vite ? Pourquoi encore ? Fallait-il vraiment le perdre maintenant ? Et que dirait maman ? Pauvre femme menée à l’hôpital, elle ne devait se douter que quelqu’un eût mis feu à sa demeure. Depuis la disparition de papa, elle s’occupait de nous seule. L’un des faits qui a provoqué certains problèmes étant donné que son amour avait plusieurs dettes. Désormais, plusieurs nous en veulent et d’autres vont jusqu’à tenter de nous tuer. Comme ce jour où Aura mourut ; un homme avait mis feu à notre maison. Et ce pour une unique raison : faire sortir son recherché en s’attaquant à sa famille. Nous, la riche famille très réputée de cette ville.
Père a disparu, putain… Alors pourquoi !?

Haru. Tu me disais que cette planète est en grande partie peuplée de fous. J’aimerais t’entendre dire cela une dernière fois. Ça m’amusait, tu sais. Mais à quoi bon espérer car tu ne reviendras pas.

Et des mois passèrent.
Maman s’est bien remise. Depuis qu’elle a quitté l’hôpital, nous sommes restés vivre dans un hôtel le temps de racheter ce que le feu nous a brûlé : des vêtements, matériaux, et autres choses du genre.
Elle m’a annoncé aujourd’hui que nous déménageons dans une autre où nous serons plus en sécurité. De plus que nous y aurons quelques avantages telles les étoiles qui paraissent s’y voir. J’aimerais voir ce que ça va donner. Elle m’a dit de même que c’est une ville que papa eût déjà habitée un certain temps. Il s’y trouve apparemment des outils d’observation du ciel, comme un télescope dans le jardin.
Puisque l’affaire sur mon père a été abandonnée, sa maison nous revient. Autant qu’elle serve à quelque chose. Et cela m’arrange qu’elle ne soit trop voyante : une demeure typiquement japonaise avec le jardin qui s’y accorde.

« Tu prendras des cours à domicile, si tu veux. Je pourrais te payer ça.
_ Hein ? S’tu l’dis. Je te fais confiance, donc… »

Les affaires faites, nous quittons cette ville. Nous sommes dès lors en route pour Hoshikami en compagnie d'Eiji.







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Dernière édition par Yoshi truc vert à pattes le Ven 16 Mai - 14:24, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: "Petite fleur, jolie..." La ferme. - Natsume "Petite fleur, jolie..." La ferme. - Natsume EmptyDim 11 Mai - 17:38

Encore un bisounours 8D *applaudis*

WELCOME, MY DEAR o/

Après... Nezumi, quoi. Bon choix ;^; *lève le pouce* Tu me laisseras te faire des câlins ?

J'espère que tu te plairas parmi nous ~ Bon courage pour finir ta fiche :D
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Humain.


Nathan d'Hauterive

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MessageSujet: Re: "Petite fleur, jolie..." La ferme. - Natsume "Petite fleur, jolie..." La ferme. - Natsume EmptyDim 11 Mai - 18:44

... NEZUMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII *-*
*Crise de fangirlisme + BAVE
NO.6 QUOI *-* OH MON DIEU

... Ahem. Calmons-nous. Et recommençons.
Bienvenue parmi nous ♥
J'espère que tu te plairas ici, et bon courage pour ta fiche :3
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MessageSujet: Re: "Petite fleur, jolie..." La ferme. - Natsume "Petite fleur, jolie..." La ferme. - Natsume EmptyDim 11 Mai - 18:58

Hey hey, merci merci ! :3 *^*
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MessageSujet: Re: "Petite fleur, jolie..." La ferme. - Natsume "Petite fleur, jolie..." La ferme. - Natsume EmptyDim 11 Mai - 20:27

Biennvenuuue o/ !
Encore un humain, mais en plus qui étudie l'astronomie ❤❤ J't'aime déjà toi :3 !
Tu dois aimé les étoiles aussi ? OwO
Bisounouuurrs ! ❤ *hug*
En tout cas, bonne chance pour ta présentation :)
Et au plaisir de te revoir o/
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Invité

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MessageSujet: Re: "Petite fleur, jolie..." La ferme. - Natsume "Petite fleur, jolie..." La ferme. - Natsume EmptyLun 12 Mai - 15:10

Arigato ~
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MessageSujet: Re: "Petite fleur, jolie..." La ferme. - Natsume "Petite fleur, jolie..." La ferme. - Natsume EmptyVen 16 Mai - 12:28

DP pour annoncer que ma fiche est terminée ! *sort*
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Humain.


Hotaka Shichirou

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MessageSujet: Re: "Petite fleur, jolie..." La ferme. - Natsume "Petite fleur, jolie..." La ferme. - Natsume EmptyDim 18 Mai - 12:54

...
Omg.

"Petite fleur, jolie..." La ferme. - Natsume Tumblr_n2qqmoQjEu1s5ej2zo4_400
AZY. MA MAISON A BRULE DEUX FOIS. ET J'AI PERDUUU MES DEUX FRERES. MA VIE EST.

"Petite fleur, jolie..." La ferme. - Natsume Tumblr_n2wbq5kNKR1s5ej2zo1_400

Non sérieux, je plains Natsu' là. T'es un sado' Endless. M'enfin, j'espère déjà que ça ira pour lui à Hoshikami. Même si du coup, pour les flammes, il va pas s'entendre avec Shura-chan 8D /meurt/
Enfin, j'ai bien aimé lire l'histoire, j'ai pas trop remarqué de faute donc no problemo. En fait, je te conseillerais juste de "diviser" tes écrits en paragraphe pour que ça soit plus agréable à lire. Parfois des blocs sont repoussants. Mais c'est qu'un conseil à toi de voir. ;3
Bwef, je te valide de suite.
Je ne t'attribues pas d'étoile maintenant. Je suis en train de faire un recensement, je "mettrais" les duos plus tard.
Deuxième, bwef,

WELCOMEEEEN PARMI NOUS! Et bon RP. ;3
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