Nom : D'Hauterive.
Prénom : Nathan.
Âge : 18 ans.
Nationalité : Française. (& Britannique, par sa mère. )
Occupation : Étudiant en médecine pour devenir pédiatre et employé à temps partiel au parc d'attractions.
Race : Humaine.

Description Du Physique :
Bien que Maddie et moi soyons jumeaux, nous ne nous ressemblons pas beaucoup. Nous avons les mêmes yeux verts. En revanche, je suis relativement grand, et dépasse généralement les autres de quelques centimètres. Quant à mes cheveux, ils sont bruns aussi, mais bien plus clairs que les siens. Et puis, je n'ai besoin de lunettes que lorsque je travaille ou que je lis.

Au niveau des vêtements, je n'ai pas de style particulier. J'ai toujours eu l'habitude de porter un uniforme, depuis la primaire. Maintenant, je peux mettre ce que je veux, mais je reste sobre. Je ne porte pas d'habits trop sombres, sans pour autant m'habiller comme ma sœur, avec plein de couleurs. Dans tous les cas, j'ai souvent ma blouse par dessus mes vêtements, dans laquelle se trouve toujours quelques bonbons, pour les enfants avec lesquels je travaille.



Description Du Caractère :

Maddie et moi sommes nés le dix-neuf septembre 1995. Nous n'avions ni frères, ni sœurs, et n'en avons jamais eu par la suite. Nous avons donc grandi tous les deux, dans une immense villa.
J'ai beaucoup de souvenirs de mon enfance. C'est l'époque que je préfère, parce que ma sœur était encore avec moi, tout le temps, à la maison. Je l'aime tellement, et ce depuis toujours. Nous faisions tout ensemble, nous dormions ensemble, nous mangions toujours la même chose, nous jouions ensemble, bref, tout ! Elle me manque tellement...


Je me souviens qu'un jour, l'année de nos 6 ans, nos parents sont sortis en ville et nous ont laissé au soin des majordomes de la maison. Avec Maddie, nous avons joué toute la journée ! C'était génial ! Et puis le soir, nos parents sont rentrés, et avaient des cadeaux pour nous. Ils ont donné un paquet emballé à ma sœur, puis sont venus vers moi, m'ont donné le mien et, pendant que je le déchirais, m'ont félicité pour mes bonnes notes et ma bonne conduite à l'école. Et là, j'ai découvert mon cadeau. Je me souviens encore de ses yeux.. Les yeux du démon. Machiavéliques. Et puis des dents immenses et démesurées, prêtes à vous manger en quelques instants ! Des oreilles beaucoup trop grandes, servant sans doute à mieux entendre les enfants s'approcher, pour pouvoir les croquer par la suite !


Je l'ai lâché avec hâte, je voulais m'en débarrasser au plus vite, je l'ai presque jeté au sol ! Puis je m'en suis éloigné le plus possible en criant, je ne voulais pas rester à côté de cette chose terrifiante. J'ai regardé ma sœur s'en approcher et la prendre dans ses bras.
Ma sauveuse.
Quelle héroïne ! Elle n'avait même pas peur et la tenait même contre elle, sans doute pour l'empêcher de m'attaquer !
Elle m'a demandé pourquoi je pleurais, et si c'était parce que j'avais peur. C'est seulement là que j'ai réalisé qu'effectivement, je pleurais. Mais évidemment que j'avais peur ! Un monstre pareil !
Je lui ai demandé si elle pouvait m'en débarrasser, l'emmener loin de moi, et alors c'est ce qu'elle a fait. Quelle chance j'avais d'avoir une sœur pareille !
C'est ce jour là que ma cuniculophobie est apparue pour la première fois.


Oui, Maddie et moi avons toujours été très proches. Mais malgré que nous soyons jumeaux, nous sommes différents. Elle n'acceptait pas que nos parents soient toujours derrière nous et nous disent quoi faire. C'est vrai, ils ont toujours tout prévu pour nous. Ils avaient déjà tracé notre avenir. Nous étions inscrits dans une école prestigieuse. Notre mère suivait de près notre scolarité, nos notes, nos devoirs. Elle a toujours tout suivi de près, en fait, ce qui n'a jamais plus à Maddie. Elle ne s'est jamais non plus senti très à l'aise avec le fait que nous allions dans une école réputée. Alors, quelques années plus tard, elle a demandé à nos parents de l'inscrire dans une école publique. C'est ce qu'il s'est passé. Et puis, encore quelques années après, nous avons eu des chambres séparées.


A partir du collège et jusqu'au lycée, j'ai eu des cours particuliers après les cours normaux. Oh, je n'avais aucune difficulté, mais notre mère tenait à ce que j'ai de meilleurs résultats que les autres élèves. Je n'en voyais pas l'utilité, mais je ne disais rien, je ne voulais pas la décevoir. Alors j'assistais à ces cours, et je donnais le meilleur de moi-même.
Mon père lui, voulais que je sois sportif, musclé, fort, et capable de me défendre. Je n'avais pas un physique très avantageux, j'étais très fin. Il m'inscrivit alors à plusieurs activités sportives. J'ai fait de l'athlétisme, de la boxe, de la musculation, de la natation, du tennis, mais aussi des arts martiaux. Je continue toujours à courir tous les matins et je fais encore beaucoup de sport.
En fait, je faisais tout ce que mes parents voulaient que je fasse, et ce depuis mon plus jeune âge. Parce qu'après tout, ils avaient plus d'expérience que moi dans la vie, ils savaient plus de choses, et savaient donc mieux ce qui étaient bien pour moi. Et puis, je ne voulais pas les décevoir. Ils avaient tellement d'attente, je ne voulais pas les blesser.


Pendant ces années, Maddie et moi nous sommes de plus en plus éloignés. Ca m'a fait beaucoup de mal. J'étais triste. Et peut être déçu. La famille est à mes yeux la chose la plus importante qu'il existe. Elle sera toujours là pour vous, dans les coups durs comme dans les moments de joie. Mais elle n'a jamais accepté l'omniprésence, la pression, de la part de nos parents. Elle voulait choisir par elle-même. Oh, je la comprenais, oui. Elle a toujours rêvé de partir, et ça s'est amplifié à son adolescence. Elle ne s'est jamais vraiment entendue avec eux.  On s'éloignait de plus en plus, inéluctablement. Mais ça, je ne le voulais pas, je ne l'acceptais pas. Même si je savais que nous n'aurions pas du tout la même vie au fil des ans, j'ai toujours tout fait pour qu'on reste proches.
J'ai demandé à nos parents de nous acheter des téléphones et des ordinateurs, et ils ont accepté. Comme ça, je pourrais parler avec elle, par messages, par mail, et par tous les moyens possibles.

De mon côté, j'avais trouvé ma voie. Plus tard, je travaillerais avec des enfants. Mieux, je leur donnerais une chance de vivre. Je m'entendais tellement bien avec eux, j'aimais leur présence.

Et puis un jour, Maddie a annoncé qu'elle partait. Elle quittait la France pour aller au Japon. Au fond de moi, je savais qu'elle quitterait la maison très vite. Mais je ne pensais pas qu'elle partirait si loin.
Qui sait dans combien de temps je la reverrais ? Mais je ne l'empêcherais jamais de partir. Elle n'était certainement pas faîte pour vivre comme nos parents. Et alors, si elle était heureuse dans sa nouvelle vie, je le serais aussi. Seulement, elle me manquerait tant...


Après son départ, j'ai décidé d'apprendre le japonnais. En cachette. Je ne pense pas que mes parents auraient approuvé. Parallèlement, je continuais mes études pour devenir pédiatre et bossais du mieux que je le pouvais. Et puis, je faisais aussi des petits boulot en contact avec les enfants. Non pas que ce fût nécessaire. Ce n'est pas que je manquais d'argent, non, mes parents me donnait ce dont j'avais besoin, et je vivais encore dans la maison familiale. Non, j'en avais réellement envie.
Et puis, tous les deux jours, j'appelais Madeleine, pour lui donner des nouvelles. Je voulais entendre sa voix, savoir comment elle allait, si tout était bien pour elle. Au début, j'hésitais à lui raconter ce qu'il se passait ici. Elle ne voulait peut être pas le savoir, après tout. Et puis, finalement, je lui disais comment Papa et Maman réagissait à ses actes, et ça la faisait rire. Entendre son rire, c'est ce que je voulais.


Mes parents étaient heureux que je décide de prendre un peu d'indépendance à mon tour. J'avais envie d'aller vivre dans mon propre appartement, sans pour autant couper les ponts. Je voulais seulement voir comment je me débrouillais seul.
Peut être l'ont-ils moins été lorsque je leur ai annoncé que je partais moi aussi au Japon. Maddie me manquait trop. C'est peut être un peu trop cliché, mais je la considère vraiment comme une partie de moi même. Et là, je veux la revoir. Je ne sais pas combien de temps je resterais à Hoshikami. Qui vivra verra ! Là-bas, je pourrais continuer mes études sans problème. J'ai bien fait d'apprendre le japonnais.


Je n'ai pas prévenu ma sœur que j'arrivais dans quelques jours. J'espère qu'elle sera contente de me revoir. Parce que, ce que je ne veux surtout pas, c'est venir la déranger. Peut être a-t-elle envie de rester tranquille ? Si c'est le cas, alors je ne l'embêterais pas plus longtemps et retournerai en France.
En tous cas, j'ai vraiment hâte de la revoir ! Et de découvrir l'endroit où elle vit !
Elle ne m'en a pas beaucoup parlé, mais j'ai hâte d'y être !

Madeleine est sans aucun doute la personne qui compte le plus pour moi.
Plus qu'une jumelle, elle fait parti de moi.

Tout petit déjà, je voulais toujours être avec elle. C'est bien simple, passer une journée, même un repas sans elle, m'était inenvisageable. Nous étions tellement proches ! Elle était tout pour moi. Elle était le centre de mon monde, tout tournait autour d'elle. Rien ne comptait plus qu'elle. Et personne n'avait intérêt à lui faire de mal, je m'en occupais personnellement.
Pour elle, j'étais prêt à tout. Je me rends compte maintenant que je me pliais à toutes ses volontés. Peut être encore maintenant d'ailleurs. C'est bien simple, je ne supporte pas de la voir malheureuse, triste, insatisfaite. Si elle n'est pas heureuse, alors je ne le suis pas non plus.

Je me suis toujours dit que j'avais peur qu'elle parte. J'ai réalisé plus tard que ce dont j'avais réellement peur, c'était du moment où elle partirait. Parce qu'elle partirait un jour, c'était certain.

En attendant ce jour fatidique, je passais le plus de moments possibles avec elle. Nous avions grandi, et elle ne venait pas souvent à la maison. Alors, lorsqu'elle rentrait pendant les vacances, je passais toutes mes journées avec elle, pour rattraper le temps perdu. J'essayais de la rendre heureuse, pour qu'elle ait envie de revenir. Mais ça n'est jamais arrivé, elle n'est jamais restée plus longtemps. Mes parents en étaient sans doute la cause.

C'est pourquoi j'ai accepté son départ. Je voulais qu'elle soit heureuse, hors ce n'était pas le cas ici.

Maintenant, je veux vraiment la revoir. Elle me manque trop. Je veux à nouveau être là pour elle lorsqu'elle en a besoin. Alors c'est décidé. Je pars pour le Japon ! Elle a dit qu'elle vivait à Hoshikami, l'autre jour. Je la rejoins au plus vite. Non pas que je sois malheureux ici ! Non. Je suis malheureux sans elle. C'est ce que j'ai réalisé. Je vais réparer ça. Nous n'aurons plus besoin d'être séparés, sauf si c'est ce qu'elle souhaite.

Maddie, nous sommes reliés depuis toujours, nous l'étions déjà avant notre naissance. Ce lien est précieux, nous devons le maintenir du mieux que nous le pouvons. C'est pourquoi je te rejoins.

Toi Maintenant