Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen]

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Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen]

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Gia Kazan

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MessageSujet: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptyDim 16 Nov - 23:36



Une nuit presque banale
[PV • Enola Jansen]

Mon réveil sonnait, il était sept heures du soir. J'avais dormi près de douze heures, mais peu importe, tout ce que je voulais, c'était de me dégourdir les jambes. Je me redressais pour m'asseoir sur le bord de mon lit, me débattant un peu contre l'épaisse couette qui me servait de couverture. C'était d'ailleurs la seule chose qui pouvait me couvrir, en hiver, tout comme en été. Certes, en été, il faisait très chaud, les températures dépassaient souvent les vingt-cinq degrés, mais il me suffisait juste de me déshabiller pour éviter de transformer mon lit en bain de... transpiration si je pouvais dire cela comme ça.
Une fois assit, j'avais posé mon coude sur mon genou gauche, la tête posée sur ma main. On aurait pu facilement me prendre pour la célèbre statue du penseur dans cette position. J'étais même réellement en train de penser, mon regard fixait ma collection d'armes accrochée au mur en face de moi, au-dessus de mon bureau où je passais le plus clair de mon temps. Il y avait toutes sortes d'armes, du pistolet jusqu'au fameux fusil à pompes que je n'avais quasiment jamais utilisé d'ailleurs, excepté pour mes entraînements au tir.

Cela faisait déjà quelques mois que j'avais emménagé à Hoshikami dans le but de trouver du travail, sans grand succès pour l'instant. Je sortais tellement peu que je ne connaissais même pas ce qu'il y avait autour de la ville. J'avais juste prit un peu de temps pour aller rapidement faire un tour au parc et à la bibliothèque, j'étais même allé voir quelques restaurants et quelques boutiques. Ce qu'ils avaient à proposer était bien sympathique mais j'avais manqué de mourir étouffé par ma salive en voyant les prix. C'est qu'ils ne roulaient pas sur l'or... !
Je restais dans cette position de réflexion pendant plusieurs minutes. C'était tellement calme que l'on pouvait entendre le « tic-tac » de mon réveil, mais à force de l'entendre au quotidien, je n-y prêtais même plus attention. Finalement, je me levais et allait chercher l'interrupteur de la lumière à tâtons sur le mur. Je savais où il se trouvait, mais il fallait que je le cherche pendant quelques secondes, un peu comme si j'enterrais un objet, mais que je me mettais à creuser partout pour avoir plus de chance de le retrouver.
Mes doigts touchaient quelque chose de plus froid que le mur lui-même. Je reconnaissais immédiatement ce que c'était et, sans hésiter une seconde, j'appuyais dessus. J'étais d'abord ébloui par la lumière, mais mes yeux s-y sont vite habitués, et c'était tous les soirs comme ça. J'avais cette sensation horrible qu'on m'arrachait les yeux si j'avais le malheur de ne pas les fermer avant d'allumer. Ça m'arrivait quasiment un soir sur deux, mais je ne pouvais pas vraiment me plaindre, c'était de ma faute après tout. Je m'étais d'ailleurs demandé si arracher les yeux était plus agréable que d'avoir soudainement de la lumière dans les yeux après avoir passé une demie-journée dans le noir.

Mon premier réflexe était d'aller jeter un coup d’œil à la fenêtre. J'ouvrais les volets en étant sûr que la plupart des maisons étaient déjà 'endormies' et je n'avais pas tort. Il en restait à peine une dizaine dont les lumières étaient encore allumées, et, de là où j'étais, je pouvais facilement voir ce qu'il se passait à l'intérieur : dans la première, je pouvais clairement distinguer deux enfants, probablement des garçons, en train de mettre sans dessus-dessous leur chambre. Dans la seconde, un couple préparait le repas du soir, et, un peu plus loin, dans une troisième maison, un garçon, probablement un adolescent, regardait la télévision. Je m'étais toujours demandé ce qu'il y avait d'intéressant à regarder une machine nous parler et, parallèlement,  j'avais toujours trouvé ça bizarre. J'avais moi-même une télé, mais je ne la regardait que très rarement... voir jamais.
Pensant que c'était impoli d'observer les gens, je refermais les volets et sortais de la chambre pour directement aller dans la salle de bain. Même si j'avais dormi une demie-journée, je n'avais pas faim et je savais qu'il était inutile de me forcer moi-même à manger. En réalité, je ne mangeais qu'une fois par jour, le matin, juste avant de me coucher.

• • •

J'étais directement sorti de chez moi après avoir prit ma douche. Je me retrouvais maintenant dans le couloir du deuxième étage de l'immeuble où je vivais. Les appartements n'étaient certes pas très grands, mais ça me suffisait amplement, j'avais le nécessaire pour y vivre convenablement, une chambre, une cuisine, une salle à manger qui fait aussi salon et une salle de bain. Mes cheveux étaient encore trempés, je ne les avait pas vraiment séchés, mais qui le remarquerait ? Je regardais ma montre, elle indiquait vingt-et-une heures, à cette heure-ci, il y avait vraiment peu de gens dans les rues, si ce n'est que des meurtriers et des tueurs en séries, voir-même des pédophiles. Ça ne me faisait pas vraiment peur de penser ce genre de chose, avant de sortir, j'avais prit mon revolver. C'était un revolver d'époque, mais que j'aimais beaucoup, cependant, je n'étais pas fou. Si je le gardais en main, la justice me l'interdirait directement et je risquerait de faire de la prison. Enfin je supposait, je ne savais pas encore si il y avait une loi quelconque autorisant le port d'armes à feu en public. Pour l'instant, je préférais le cacher.
J'avançais vers l’ascenseur, j'étais quasiment sûr qu'on pouvait entendre le bruit de mes pas du dernier étage tellement l'immeuble était désert, pourtant le sol n'était pas fait en marbre et encore moins en carrelage. C'était sûrement à cause de mes chaussures, mais je ne pouvais rien y faire. J'appuyais sur le bouton situé à droite de la porte de l'ascenseur en espérant qu'il ne soit pas en panne et j'attendais. J'attendais pendant une, deux, jusqu'à cinq minutes comme ça. Malchance, il était encore en panne. Ça devait faire un mois, voir deux si je ne m'abusait, qu'il l'était. Le propriétaire de l'immeuble disait toujours qu'il allait le réparer, mais c'était sans succès pour le moment. J'éprouvais une certaine compassion pour les personnes qui habitaient dans les derniers étages, obligés d'emprunter la cage d'escalier. Entre chaque étages, il y avait au moins une bonne vingtaine de marches à franchir. Moi-même qui ne vit qu'au deuxième était épuisé en rentrant.

Au bout de dix minutes d'attente, je me décidais enfin à emprunter les escaliers. Je les descendais lentement. Ma était glissée dans la poche gauche de mon jean car plus j'approchais du rez-de-chaussée, plus il faisait froid. Mais ça, c'était à force d'ouvrir la porte d'entrée, heureusement qu'il y avait du chauffage central, mais ça restait tout de même un calvaire pour garder le froid à l'extérieur en hiver. De plus, il y avait ce type qui se chargeait de nettoyer qui laissait la porte ouverte, la bloquant soit grâce à un bout de bois, soit grâce à son matériel. Celui qui aurait le malheur de vouloir la fermer repartirai avec un balais entre les fesses. Il ne fallait vraiment pas y toucher à ses précieuses portes, pas tant que son travail n'était pas fini. Je ne pouvait pas vraiment lui en vouloir, le bâtiment n'allait pas se nettoyer tout seul, quand-même.
Trente-six marches. J'avais dû descendre trente-six marches avant d'arriver au rez-de-chaussée. Comme je m'en doutais, il faisait plus froid qu'au deuxième, mais ça ne me posait pas vraiment de problèmes, j'avais l'habitude de sortir de nuit, même si personne dans l'immeuble, pour l'instant, ne le savait. Je n'allais certainement pas leur dire que je faisais des petites virées nocturnes pour le simple plaisir de gâcher des munitions sur des objets trouvés au-hasard sur la route de la forêt, rien que, dit comme ça, on aurait dit que j'allais tuer quelqu'un.

« Hoshikami est une ville tellement étrange... qu'au final elle en devient complètement banale... c'est comme si ses habitants étaient nés ici, mais qu'ils ne venaient pas d'ici... »

Avais-je dis cela à voix haute ? C'était fort possible, je ne m'en était même pas rendu compte, j’espérais juste que personne ne l'ai entendu si c'était le cas. C'est pourquoi, pour éviter les remontrances d'éventuels voisins nocturnes, j'étais sorti le plus vite possible du bâtiment. En face de celui-ci, il y avait un parking réservé aux personnes habitant les appartements avec quelques places handicapées situées proches de l'entrée. Personnellement, je n'avais pas besoin de trop me prendre la tête à trouver une place de parking, je me contentais de prendre le bus quand je devais aller quelque part loin de chez moi. Plus loin, à gauche, il y avait un petit square où quelques enfants jouaient sous la surveillance de leurs parents. C'était agréable à voir et je supposais que je devais faire à peu-près la même chose étant petit, je n'arrivais pas à me rappeler, il ne me restait pas beaucoup de traces de mon passé en tête, je devais vous l'avouer.

• • •

La forêt était à plus d'une heure de route de chez moi. C'était loin, mais c'était vraiment un des seuls endroits où il m'était possible de me défouler tranquillement, ça en valait donc la peine. Je ne la connaissait pas par cœur ; j'étais habitué à venir ici tard le soir, mais il m'arrivait parfois de m-y perdre, sans doutes à cause d'une étourderie. Ce n'était pas comme en ville : il n-y avait pas de panneaux indicateurs avec les différents lieux inscrits dessus, souvent écrits noir sur blanc, quelques fois blanc sur bleu, mais peu importe, je savais où j'allais, j'empruntais toujours le même chemin, même si des fois j'en empruntais d'autres histoire de visiter un peu plus. Je n'étais pas vraiment curieux à ce point, j'avais juste envie de connaître tous les recoins de la forêt.
J'avais d'ailleurs l'habitude de ramasser des ordures sur le sol en y allant, je m'amusait à tirer dessus en forêt. Aujourd'hui, j'avais fait exception, je n'avais pas vraiment envie de gâcher mes munitions, j'avais plutôt envie de me détendre. C'est que, à force de toujours faire la même chose, j'avais fini par m'en lasser, mais j'étais convaincu que d'ici demain, j'allais recommencer à m'entraîner comme les autres jours.

Je m'appuyais contre un arbre et me laissais glisser contre celui-ci pour m'asseoir, épuisé par la longue route que j'avais dû parcourir. Une vive douleur traversait mes jambes, et j'étais légèrement essoufflé. Les longues distances n'étaient décidément pas mon truc, de toutes manières, je n'étais pas très endurant, autant dans la marche que dans la course. C'est à ce moment-là que je me demandais pourquoi je me faisais mal à venir jusque dans la forêt ; probablement parce que j'aimais me faire du mal, peut-être ? Je regardais à nouveau ma montre ; elle indiquait vingt-deux heures et demi.
Le nez levé vers le ciel, je fermais les yeux, m'endormant presque, bercé par le bruit du vent qui sifflait entre les feuilles des arbres. Partout, je pouvais entendre les criquets, leur mélodie me stressait plus qu'autre chose, c'était semblable au bruit que faisait une porte grinçante quand elle s'ouvrait. Si j'avais pu choisir, j'aurais remplacé cette musique affreuse par un petit air de piano ou de violon, mais je me contentais juste d'écouter le vent. Je fermais lentement les yeux, savourant ce doux moment de calme et de solitude. Je ne cherchais pas à m'endormir, mais j'attendais juste que quelque chose se passe, un événement quelconque qui puisse me faire passer le temps.


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MessageSujet: Re: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptyLun 17 Nov - 21:32


Ce qui est bien quand on a congé le lendemain, c'est qu'on peut profiter de rester dehors tard. Et vu qu'au bar il n'y avait pas grand monde ce soir, j'ai fermé plus tôt. Du coup, au lieu de rentrer tout de suite chez moi, je me suis dit que faire une petite balade serait sympa. Bien que la température à cette heure-ci n'est pas super agréable, elle en reste pas moins supportable. Surtout que je ne suis pas une personne frileuse. J'ai d'abord demandé à une amie si elle voulait venir avec moi, mais elle m'a dit qu'elle avait déjà un truc prévu. Pas grave. Une balade seule n'est pas plus mal non plus. Bien que je ne sache pas trop où je voulais aller. N'étant pas du genre à réfléchir, je verrai bien où mes jambes m'emmènent.
Ce n'était peut-être pas une très bonne idée de marcher au bol. Surtout pour finir dans la forêt. Et le pire, c'est qu'il n'y a même plus la sortie en vue. Je suis paumée ! Me voilà perdue dans cette immense forêt. Il me reste deux solutions : trouver quelqu'un parmi tous ces arbres ou tourner en rond jusqu'à ce que je retrouve une route menant hors d'ici. Mais vu qu'il fait nuit, je ne sais pas pourquoi, même s'il y a des lumières en dehors, les arbres sont bien trop hauts pour que je puisse les apercevoir. Trouver une personne, digne de confiance, semble être chose dur à choper dans le coin. Du moins, c'est ce qu'on m'a dit. Après, je n'ai jamais mis les pieds plus loin que le premier arbre — donc pas loin de l'entrée de la forêt, quoi.
Au final, je me suis retrouvée encore plus enfoncée dans la forêt. Heureusement, non loin, j’ai vu quelqu’un posé contre un arbre. Je n’ai pas confiance aux gens qui trainent dans le coin, mais bon, je n’ai pas trop le choix. Comparé à ceux que j’ai croisé, c’est la seule personne qui semblait la plus « normal ». Je me suis donc approchée, doucement, mais sûrement.
Bonsoir.
J’ai parlé assez doucement. C’est tellement clame qu’il est inutile de hurler toute manière.
Arrivée plus près, j’ai vu qu’il s’agissait d’un jeune homme. Les yeux fermés, j’ai cru qu’il dormait. Je n’ai donc pas voulu insister et me suis éloignée sans faire trop de bruit. La seule personne qui semble correct (en dormant c’est difficile de dire le contraire) faut qu’elle dorme. Je ne suis pas prête de trouver la sortie de sitôt.
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MessageSujet: Re: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptyLun 17 Nov - 23:10



« Bonsoir. »

Cette voix calme et féminine me tirait de mon repos. Finalement, des gens venaient ici aussi la nuit ? J'étais grandement étonné, moi qui espérait être tranquille. J'ouvrais lentement les yeux, enfin, juste mon œil visible, à quoi ça servirait d'ouvrir l'autre de toutes manières, il était caché, personne ne le verrait. Disons que c'était plutôt moi qui me refusait de le montrer, mais oublions. Je levais les yeux vers l'inconnue qui avait déjà tourné les talons, pensant sûrement que je dormais vraiment. Une fille ? Elle ne devrait pas être ici, elle ne devait sans-doutes pas savoir que la nuit, les bêtes sauvages rôdaient, surtout les loups.

Je me disais que j'étais surtout très mal placé pour la juger de faible, je ne la connaissait même pas et rien qu'à la voir de dos, elle ne me disait rien, enfin c'était surtout parce que je m'en fichais complètement des gens dans la rue, je ne leur prêtait quasiment jamais attention.

Je ne voulais pas paraître impoli, surtout qu'elle n'avait pas vraiment l'air de savoir où elle allait. Je m'était donc relevé, m'accrochant à l'écorce de l'arbre avec mon unique main. Il y avait vraiment des jours où je regrettais de m'être fait amputé le bras, mais c'était largement trop tard pour se lamenter sur ce qui ne pouvait être défait. Je parvenais tout-de-même à me relever avec un peu de difficultés.
Je toussais légèrement pour attirer son attention, j'attendais qu'elle se retourne pour pouvoir lui parler calmement, sans aucune agressivité, autant dans la parole que dans le regard, j'avais l'air sérieux, je ne voulais pas qu'elle me prenne pour un clown non-plus.

« Besoin d'un coup de main ? T'as l'air comme... perdue... je me trompe ? »

Pourquoi je l'aidais ? Moi-même je ne le savais pas vraiment, peut-être pour me passer le temps, sans-doutes, il fallait parfois casser les habitudes. L'espace d'un instant, j'avais pensé que c'était surtout pour mes propres intérêts, mais je ne vois pas en quoi aider une jeune fille me rendrait service... à moins d'obtenir une récompense ?


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MessageSujet: Re: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptyMar 18 Nov - 10:07


J'ai à peine eus le temps de rebrousser chemin que j'entendis, derrière moi, toussoté. Je me suis aussitôt retournée et vis que la personne qui, pour moi dormait, était debout à côté de l'arbre. Il n'y avait peut-être pas beaucoup de lumière dans les environs mais, je vis très bien les handicapes qu'il avait. Le pauvre. Avoir non seulement un bras en moins mais, en plus un bandeau sur un œil. Je me suis directement demandée s'il était aussi borgne.
Malgré ça, je ne me suis pas éternisée dessus. M'ayant directement posé la question si j'étais perdue, j'ai répondu au plus vite.
En effet. Je ne connais pas le chemin de la sortie. Elle ne me semblait aussi vaste cette forêt.
Et je ne pensais pas non plus que ça se voyait à ce point que j'étais paumée.
Ce n'est pas comme si je comptais partir sur-le-champ mais, tu saurais quel chemin prendre pour sortir ?
S'il est là, c'est qu'il doit connaitre le trajet. Bien que je me trouve moi aussi dans cette forêt et que je ne le connaisse pas. Faut rester positive.
Soupirant, je me suis avancée vers lui. Je ne sais pas pour quelle raison mais, j'avais le sentiment de pouvoir lui faire confiance. La plupart des personnes qui, apparemment, se trouvent dans cet endroit, sont des gens louche. Et toute manière, c'est le seul que j'ai rencontré pour l'instant. Alors, je n'ai pas trop le choix.
Au fait, je m'appelle Enola.
Ça peut paraître étrange de se présenter à quelqu'un qu'on ne connait pas, surtout dans une forêt mais, pas pour moi. Je pourrai me présenter à n'importe qui. On ne peut pas savoir à l'avance si on a fait le bon choix ou non. Pour ça, il faut faire le premier pas et tenter.
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MessageSujet: Re: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptyMar 18 Nov - 17:18



La demoiselle que j'avais interpellée se retournait et je pouvais enfin voir son visage... non décidément, je ne l'avais jamais vue auparavant, même si j'avais en moi ce sentiment de 'déjà vu'. Pourquoi ? Je ne savais pas, moi-même je me posais la question. Je me demandais surtout pourquoi je l'aidais elle et pas les autres personnes que j'avais déjà croisées sans jamais oser les aborder, pourquoi j'étais en train de lui parler, pourquoi je n'ai pas continué à faire semblant de dormir, et je restais là pendant quelques secondes à me poser toutes sortes de questions, des questions qui resteraient sans-doutes sans réponse pour moi.

Mes pensées étaient soudainement interrompues par la voix de la demoiselle. Je l'écoutais attentivement. Dans ses yeux, je pouvais voir qu'elle avait déjà vu tous mes handicaps... du moins, mon handicap, mais je n'allais certainement pas lui dire que j'étais un faux-borgne, peut-être un jour... si j'ai confiance en elle.

« En effet. Je ne connais pas le chemin de la sortie. Elle ne me semblait pas aussi vaste cette forêt. Ce n'est pas comme si je comptais partir sur-le-champ mais, tu saurais quel chemin prendre pour sortir ? »

Un tel langage soutenu mériterait une médaille... en chocolat. Étais-je vraiment obligé de l'aider ? D'un côté, j'en avais envie, de l'autre, je me méfiais encore. Avant-même que je pouvais placer le moindre mot, elle s'approchait un peu de moi. Par réflexe, je reculais de quelques pas, manquant de trébucher sur les racines de l'arbre derrière moi, me rattrapant de justesse à l'écorce de celui-ci, lui en arrachant quelques-unes au passage. Bien fait, il ne fallait pas qu'il mette ses racines ici, ça lui apprendra.
Je retournais à nouveau mon attention vers la demoiselle, j'allais lui demander son nom, mais elle m'interrompait à nouveau.

« Au fait, je m'appelle Enola. »

Enola, lisais-tu dans mes pensées ? Tu avais quand même réussi à répondre à ma question avant-même que je la pose. Enfin ça m'est égal, l'essentiel était que j'avais obtenu une réponse. Enola. C'était un bien joli prénom, moi-même je le pensais. Un léger sourire se dessinait sur mon visage, je ne savais pas comment elle avait fait, mais elle avait réussi à gagner ma confiance. Bah, après-tout, si elle venait à me faire quoi que ce soit, je lui ficherait une balle de revolver dans la tête.

« Moi c'est Gia. Je veux bien te raccompagner, mais à une seule condition. »

Je me stoppais un instant, reprenant vite mon sérieux tout en la fixant du regard.

« On ne s'est jamais vus, on ne s'est jamais parlés, on ne se connaît pas, d'accord ? Je ne tiens pas à me faire passer à nouveau pour une bête de foire à cause de mes défauts, tu comprends. Les gens qui te regardent comme si tu venais d'un autre monde à cause d'un bras en moins où d'un œil de verre, c'est agaçant à force. »

Bien sûr, je lui mentais pour l’œil de verre, et j'étais sûr que ça se voyait dans mon regard, bien que j'essayais en vain de le cacher.

:HRP:


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MessageSujet: Re: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptyMar 18 Nov - 21:46


Apparemment, il semble assez méfiant. Surtout quand il recula alors que j'avançais vers lui. Je fais si peur que ça ? Non. Je ne pense pas. Je comprends tout à fait. Faut toujours rester sur ses gardes. Et plus encore quand on ne connait pas la personne. C'est pourquoi je n'ai pas fait un pas de plus.
Quand je me suis présentée, il sourit. Pourquoi ? J'ai dit quelque chose de drôle ? Bref. Je suis restée silencieuse, attendant qu'il en fasse autant. Qu'il se présente. Même s'il y a des chances qu'il ne le fasse pas, car il s'en fiche totalement. Mais c'est alors qu'il le fit quand même. Gia. Un prénom assez court et un peu bizarre. Remarque, je peux parler. Enola... alone à l'envers. C'est franchement pas mieux. J'ai quand même souris pour ne pas me montrer impolie.
Après avoir dit comment il se prénommait, il a enchaîné comme quoi il était d'accord de m'aider, mais à une condition. Une condition. Je ne sais pas pourquoi mais, quand on me dit ce mot, je m'attends souvent au pire.
Et... c'est quoi cette condition ?
Oui, vas-y, dis-moi. Ne me fais pas languir, je vais finir par stresser.
Bon. En gros, la condition c'était que je ne devais parler de lui à personne, qu'on s'était jamais vu ni parlé. OK. Et tout cela est dût au fait qu'il n'aime pas que les gens le prennent pour une bête de foire. C'est sûr que se faire relooker par les gens de cette manière, c'est loin d'être très sympathique. Mais de là à me demander de faire comme si on n'avait jamais eu de conversation, c'est un peu gros. Je l'ai regardé droit dans les yeux, enfin dans l'oeil et pris parole à mon tour avec un ton très calme.
Je suis désolée mais, pourquoi une telle condition ? Quel est le problème du fait qu'on se parle ? Qu'on s'est vu ? Où est le mal ? Je comprends que tu ne veuilles pas que les autres te regardes de haut en bas, mais de là à interdire de parler de toi, je ne comprends vraiment pas.
J'espère juste qu'il ne le prenne pas mal. Après c'est son choix de m'expliquer ou non. Je ne l'oblige pas.
HRP:
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MessageSujet: Re: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptyMar 18 Nov - 23:52



« Je suis désolée mais, pourquoi une telle condition ? Quel est le problème du fait qu'on se parle ? Qu'on s'est vu ? Où est le mal ? Je comprends que tu ne veuilles pas que les autres te regardes de haut en bas, mais de là à interdire de parler de toi, je ne comprends vraiment pas. »

Je soupirais, l'air agacé. Étais-je vraiment obligé de lui dire que je ne voulais pas qu'on apprenne qu'un manchot borgne se promène en ville la nuit ? Si les gens l'apprenaient, ils ne sortiraient plus le jour rien que pour savoir si c'est vrai, même si la plupart s'en fichent sans-doutes. Ce n'était pas pour rien si je ne sortais plus le jour. Oh et puis zut, je n'avais pas envie de me casser la tête à tout lui expliquer, je me contentais de lui dire :

« C'est une longue histoire, mais selon toi, pourquoi je ne sors que la nuit ? Je ne vais pas entrer dans les détails, alors contente-toi de ne rien dire à personne. »

Je n'attendais même pas sa réponse, je passais juste à côté d'elle, ma manche droite l'effleurant un peu, mais je ne le remarquait même pas. Les branches et les feuilles mortes sur le sol craquaient sous mon poids. Il faut dire que je n'étais pas bien lourd, mais je l'étais suffisamment pour faire du bruit quand je marchais. J'imaginais qu'on pouvait m'entendre d'assez loin vu le nombre de branches qui étaient par-terre.
Je trébuchais sur un rocher et m'affalais par-terre e tout mon corps. On aurait pu facilement me prendre pour un tapis comme ça. Je m'empressais de me relever avec pas mal de difficultés. Que m'arrivait-il ? D'abord les arbres, ensuite les rochers, décidément, c'était pas mon jour. Je jetais un bref regard gêné vers Enola, me demandant si elle se moquait de moi en silence ou quelque chose du genre. La prochaine fois, je regarderais où je mets les pieds.

J'essuyais raidement mes vêtements à l'aide de ma main, retirant les feuilles et la poussière qui avaient eu le malheur de rester accrochées à moi. Je me sentait complètement bête à cet instant, j'avais l'impression de passer pour un débile profond, un idiot, tout ce qu'on pourrait imaginer de négatif. N'avez-vous jamais ressenti la même chose quand vous faisiez une bêtise devant tout le monde ?

Je reprenais ma route, lui faisant signe de me suivre de la main.

« Suis-moi, je connais le chemin, je viens souvent ici, tu peux me faire confiance... sinon tu fais quoi dans la vie ? »

:HRP:
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MessageSujet: Re: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptyMer 19 Nov - 18:24


En réponse à mes questions, Gia semblait quelque peu agacé. Et vu que ce n'était pas mon intention, je me suis aussitôt excusée.
Pardon. Je te promets que j'en parlerai à personne.
J'aurais aimé en savoir plus mais, vu ce que cela a donné, je préfère ne plus retenter. Surtout qu'il s'est précipité d'avancer sans même réellement m'écouter. Pas grave. Au moins, même s'il n'y a pas prêté attention, je suis restée polie en m'excusant.
J'ai voulu l'aider quand il a trébuché mais, je n'ai pas osé. Je sais ce que c'est que d'avoir un handicape et sentir qu'on se sent faible avec l'aide des autres. J'espère qu'il ne m'en veut pas de ne pas avoir tendu la main. De plus, il s'est relevé tellement vite que je ne suis pas certaine d'avoir eu le temps de faire vraiment quelque chose.
Gia a eu un regard plutôt gêné. Et n'étant pas du genre à moquer des autres, je l'ai fixé droit dans les yeux.
Rien de casser, ça va ?
Peut-être ne répondra-t-il pas. Mais peu importe.
Je me suis légèrement approchée de lui, le suivant comme il me l'a dit. La lumière de la lune éclaira légèrement la forêt et nous avec. N'ayant mis que des collants, qui se sont d'ailleurs abimés, laissant une grande déchirure, il était clair qu'il allait attirer son regard sur ma prothèse. Toute façon, ce n'était pas mon but de le cacher. Je vis avec depuis maintenant plusieurs années, alors bon. L'avis des autres, ça m'est égal.
Je n'ai rien dit là-dessus. Je voulais voir s'il allait me poser des questions ou pas. Et ce n'est qu'après que j'ai répondu à sa question.
Je suis vendeuse dans une confiserie et je tiens un bar le soir.
Ça fait bizarre d'engager une conversation aussi facilement dans un lieu aussi étrange qu'effrayant. Surtout avec un homme que je viens à peine de rencontrer.

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MessageSujet: Re: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptyMer 19 Nov - 20:29



Enola m'avais demandé si je n'avais rien de cassé après ma chute. Je ne lui avait pas répondu. Si j'avais vraiment un bras, une jambe ou même une côte de cassée, je serais resté par-terre en mode tapis de porte sur lequel on pouvait lire 'bienvenue' en lettres majuscules, mais qui se serait sûrement relevé pour attaquer si on venait à s'essuyer les pieds dessus.
Et puis de toutes façons, si j'avais répondu ne serait-ce que par oui ou non, ça reviendrait toujours au même... 'non, ça va' ou 'oui, ça va', il n-y a quasiment aucune différence entre les deux. Bref, je n'allais pas non-plus chipoter pour si peu.

« Je suis vendeuse dans une confiserie et je tiens un bar le soir. »

Dans ma tête, je me disais qu'Enola devait sûrement être masochiste. Deux jobs à la fois ? Je me demandais si elle avait vraiment du temps à elle... la preuve que oui, sinon elle ne serait sûrement pas là en train de me parler. J'avais vraiment envie de savoir combien ça lui rapportait, mais c'était impoli de poser une telle question, surtout qu'on ne se connaissait qu'à peine.

« Tu travailles autant ? T'as quel age ? »

Elle avait l'air assez jeune, mais pas plus que moi. De toutes manières, j'étais plus vieux que je le paraissais. J'avais vingt-et-un ans, mais on me donnait souvent dans la tranche des vingt-cinq ou trente ans, sans-doutes à cause de ces cernes sous mes yeux. Elles n'étaient pas très visibles, mais j'imaginais que c'était à cause de ça. Elles m'énervaient d'ailleurs, ces cernes, ça me donnait l'impression d'être toujours fatigué alors que je passais mes soirées à glander sous les arbres en forêt.

Je me sentait bête de poser une telle question, si javais été hétéro, je suis sûr qu'elle m'aurait prit pour un pédophile, fort heureusement, ce n'était pas le cas, il n-y avait aucune risque que je lui saute dessus pour faire... des choses pas très propres avec. Berk. J'avais la nausée rien qu'à y penser, avec une fille quoi.
Je me contentais de marcher en regardant droit devant moi, attentif au moindre bruit. Tout ce que je pouvais entendre, c'était le bruit de mes pas sur le sol jonché de branches et de feuilles. Et dire que tout cela appartenait aux arbres avant, c'était triste.

Je jetais un regard par-dessus mon épaule gauche pour voir si elle me suivait toujours. Avec la lumière que nous procurait la lune, je pouvais entre-apercevoir une prothèse. Elle-aussi avait un handicap, ça me rassurait, je me sentais moins seul. Elle avait cependant l'air de bien le vivre comparé à moi qui déteste être le centre d'attention de tout le monde. Sans pour autant cacher ma surprise, je lui demandais :

« Une prothèse ? C'est rare de voir quelqu'un travailler autant avec une prothèse tu sais... »


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MessageSujet: Re: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptyMer 19 Nov - 21:44


Comme je m'y attendais, il ne m'a pas répondu. En même temps, il était debout alors, il ne pouvait qu'aller bien. Ça m'a rassurée. Je me suis donc contentée du silence.
Le fait que je lui ai dis que je travaillais à deux endroits,  semblait l'étonné. Suivant le travail que l'on fait, y a légèrement le temps de faire plusieurs boulots. Et que l'âge n'a rien avoir avec ça. Il croit quoi, que je suis vieille ?
J'ai vingt ans. Et je travaille pas autant que ça en à l'air. Juste que je commence très tôt à la confiserie et que j'ai congé l'après-midi histoire de me reposer pour m'occuper de mon bar le soir.
J'ai marqué une minuscule pause avant de reprendre.
C'est si étrange que ça de travailler à deux endroits ?
Je trouve pas. Au moins, je suis pas en manque de sous et je suis très indépendante. Bien que je doive m'occuper de ma mère de temps en temps. Mais au moins, ça me permet de la voir. Autrement, je suis certaine que j'y mettrai quasiment jamais les pieds. J'ai déjà pas beaucoup de temps à moi et les seuls moments où je n'ai rien de prévu, je les passe chez ma mère en général.
Et toi. Qu'est-ce que tu fais de tes journées ?
Faut bien que j'en apprenne aussi sur lui.
Voilà que maintenant c'est sur ma prothèse. Pourquoi c'est si étonnant de voir quelqu'un travailler avec un handicape ?
Je sais surtout que je suis humaine et que, peu importe que ça soit rare ou non, je ferai toujours ce qu'il me plait. Tu devrai en faire autant.
Oops. Je sais pas pourquoi mais, je crois que j'aurai du me taire là. Et pourquoi j'ai dis ça ? Aucune idée. C'est sorti tout seul. Je ne suis pas comme ça d'habitude. Je sais que je suis une personne franche mais, sans aucun tact, jamais. C'est peut-être le fait qu'il m'a dit plus tôt de ne pas parler de lui a autrui.
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MessageSujet: Re: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptyJeu 20 Nov - 13:16



« J'ai vingt ans. Et je travaille pas autant que ça en à l'air. Juste que je commence très tôt à la confiserie et que j'ai congé l'après-midi histoire de me reposer pour m'occuper de mon bar le soir. C'est si étrange que ça de travailler à deux endroits ? »

Vingt ans. Un an de moins que moi quoi. Je savais très bien que juger quelqu'un sur son age n'était pas très intelligent, et j'aurais dû me taire sur ce sujet. Remarquez, je suis pas un bon exemple à suivre aussi, tout ce que je savais faire, c'était glander dans la forêt en pleine nuit et tirer sur des vieux détritus que je trouvais par-terre dans les rues de la ville. Si je devais citer mes qualités à mon employeur, que lui aurais-je dit ? Je m'imaginais très mal dire « oui bonjour, je viens pour me faire embaucher, et ma meilleure qualité est de manier les armes à feu comme un dieu ». Bien-sûr, j'exagérais, je n'étais pas imbattable et n'importe quel idiot pourrait toucher le centre d'une cible au pistolet, le hasard faisait le reste.

De toutes manières, je ne pouvais rien dire là-dessus, je ne travaillais pas, je ne pouvais pas savoir si avoir deux jobs était fatiguant ou non. J'avais toujours trouvé ça inutile de travailler en plus, mais bon, j'allais juste me contenter de lui répondre.

« J'ai jamais dit que c'était étrange. Ça m'étonne juste de voir quelqu'un travailler autant, m'enfin t'as l'air de bien le vivre, donc je te plains pas.
- Et toi, qu'est-ce que tu fais de tes journées ? »

Moi ? Devais-je lui dire que je manipulais les armes à feu ? Non, elle me prendrait certainement pour un criminel, surtout la nuit. Et que pourrais-je faire si elle prévenait la police ? J'étais tellement facile à trouver, il suffisait juste de dire 'un borgne manchot' et paf, on me retrouvait tout de suite.
Je m'arrêtais de marcher et prit un air visiblement hésitant. Pour la première fois de ma vie, j'appréhendais la réaction de quelqu'un, et pour la première fois de ma vie, j'avais peur de parler de ma passion à quelqu'un. Elle m'avait promit de ne rien dire à personne, mais si par-hasard elle mentait ? Mon air hésitant virait à de l'inquiétude, j'espérais juste qu'elle ne me voyait pas dans cet état. Finalement, je lui répondait quand-même :

« Je travaille pas... Je suis à Hoshikami que depuis quelques mois, mais j'aime venir en forêt pour... me calmer les nerfs quand j'en ait besoin. »

Je mentais une fois de plus. Si je tire sur n'importe-quoi, c'était juste par pur plaisir. Je lui montrait l'intérieur de ma veste, là où mon revolver était rangé dans une des poches. Personne ne penserait à chercher à ici de toutes manières, à moins de vraiment le sortir devant tout le monde, je ne risquait pas de me le faire prendre, voir confisquer.
Elle m'avait dit quelque chose que je ne comprenait pas vraiment juste après que je lui avait parlé de sa prothèse, enfin je savais pas comment y réagir, c'était à la fois vexant, mais tellement vrai qu'on ne pouvait pas la contredire.

« Je sais surtout que je suis humaine et que, peu importe que ça soit rare ou non, je ferai toujours ce qu'il me plait. Tu devrai en faire autant. »

En faire autant, j'aurais bien voulu, mais avec mes handicaps, ça n'allait pas être très facile. Elle aussi en avait un, mais elle avait une prothèse qui l'aidait. Moi j'avais du vide dans la manche droite, mais tant mieux, ça me faisait un poids en moins à supporter. Ne sachant pas trop quoi lui répondre, j'avais juste hoché la tête et sourit amicalement avant de dire d'une voix calme et neutre :

« T'as bien raison, mais contrairement à toi, je n'ai pas de prothèse ni de bras artificiel. Bien que ça pourrait être pratique, ça attire encore plus l'attention des gens, tu comprends pourquoi je reste manchot ? »
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MessageSujet: Re: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptyVen 21 Nov - 16:46

Alors comme ça, il travail pas. Pourtant, je suis sur que malgré ses handicaps, il pourrait facilement trouver quelque chose de sympa. C'est dommage. S'il le voulait, je pourrai l'engager dans mon bar.
Tu sais, si vraiment un jour tu cherches un travail, tu peux toujours venir à mon bar. Je n'ai qu'une seule employée alors, un second coup de main ne serait pas de refus. On gagne pour le moment pas beaucoup mais, c'est toujours mieux que rien. Et les gens là-bas ne sont en général pas du genre à trop se poser de question. Si tu vois ce que je veux dire.
Je parle bien sur du physique. Bon, quand y en a qui sont bourrés, il peut y avoir de paroles blessantes, ça arrive. Mais, moi, j'y prend jamais au sérieux. Car dans cette état-là, ça sert à rien d'y faire attention.
Étrangement, Gia n'a pas mal prit ce que j'ai lâché sur le fait qu'il devrait en faire autant et passer au-dessus de ses handicaps. Il a même acquiescé. Bien qu'il pense que porter une prothèse est bien plus voyant qu'être manchot. J'ai tout de suite secouer la tête.
Tu te trompes. Ce n''est pas plus voyant que tu le pense. Le but, c'est que TOI, tu te sente bien. Le regard des autres importe peu. Que tu es ou non une prothèse. Il faut d'abord penser à toi et non ce que les autres pense de toi. En le vivant bien, les gens verront que tu aime ce que tu es devenu. Plus tu te cacheras, plus les gens seront là a t'examiner de la tête aux pieds.
Bien sûr que le regard des gens qui se pose sur moi à me dévisager peut parfois me rendre mal à l'aise. Mais au lieu de baisser la tête, je la relève pour montrer que je suis fière d'être ce que je suis aujourd'hui.
Enfin, changeons de sujet.
Oui changeons. Car je me retrouve quand même avec une personne ayant un flingue sur lui. Je me demande même comment il arrive à trouver l’équilibre avec un seul bras pour tirer.
Ton arme, tu l'utilise souvent ?
La question exactement serait plutôt, sur qui ou quoi tu tires. Mais j'ai pas osé demander ça. Ou plutôt, je préfère même pas le savoir.
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MessageSujet: Re: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptyVen 21 Nov - 18:20



« Tu sais, si vraiment un jour tu cherches un travail, tu peux toujours venir à mon bar. Je n'ai qu'une seule employée alors, un second coup de main ne serait pas de refus. On gagne pour le moment pas beaucoup mais, c'est toujours mieux que rien. Et les gens là-bas ne sont en général pas du genre à trop se poser de question. Si tu vois ce que je veux dire. »

Travailler dans un bar, ça pourrait être sympa, mais rien qu'à penser à l'odeur de bières ou d'alcools mélangées à celles de cigarettes, ça me donnait la nausée. Je supposais quand-même qu'à force de travailler dans ces conditions, on finissait forcément par s-y habituer.
En pensant à l'alcool, j'avais immédiatement imaginé les clients en faire une overdose, ça devait être drôle à les voir devenir aussi bêtes que leurs pieds... enfin bête, façon de parler. Il paraissait qu'une soixante-dix pour cent de ce qu'une personne bourrée disait, était vrai, mais ce n'était que de pures 'légendes urbaines' comme je les appelles.

Tant que ce travail pouvait me rapporter de quoi vivre, ça me suffisait, comme on le disait, l'argent ne fait pas le bonheur et le vrai bonheur n'existe pas, tout comme la perfection ou la vie 'cent pour cent' privée... mais bon, chacun se faisait son avis là-dessus.
Un grand sourire s'affichait sur mon visage, rien que la proposition d'Enola m'avait fait oublier le fait que j'avais un bras en moins, j'avais l'air visiblement excité à l'idée de pouvoir enfin travailler, même dans ma voix ça se sentait, elle était beaucoup moins 'dépressive' qu'avant.

« Tant que je gagne le nécessaire pour vivre convenablement, je veux bien ! Arigatō ! »

Je ne savais même pas pourquoi je me mettais à parler dans ma langue natale, à vrai dire, je ne m'en était rendu compte que quelques secondes après. L'émotion, sans-doutes. Je reprenais bien vite mon air neutre quand elle s'était remise à parler de mes complexes au sujet de mes handicaps. Décidément, elle avait le don pour me remettre les idées en place à chaque fois. Moi, je n-y suis jamais arrivé. Je m'étais juste contenté de l'écouter, l'air attentif.

« Tu te trompes. Ce n''est pas plus voyant que tu le pense. Le but, c'est que TOI, tu te sente bien. Le regard des autres importe peu. Que tu ais ou non une prothèse. Il faut d'abord penser à toi et non ce que les autres pense de toi. En le vivant bien, les gens verront que tu aime ce que tu es devenu. Plus tu te cacheras, plus les gens seront là a t'examiner de la tête aux pieds. Enfin, changeons de sujet. Ton arme, tu l'utilise souvent ? »

Je me disais qu'il fallait arrêter de lui cacher que je l'utilisais toutes les nuits, mon arme, elle le découvrirait bien tôt ou tard de toutes façons. Je poussais un long soupire, puis finalement, je me lançais :

« Je ne suis peut-être pas la personne la plus intelligente au monde à faire ça, mais mon arme, je l'utilise quasiment tous les jours depuis plusieurs mois, voir années... ou devrais-je dire toutes les nuits ? Je ne tire pas pour blesser, juste par passion, j'aurais pu devenir un justicier, mais la justice ne m'intéresse pas et je l'évite au maximum. Quand je me rend en forêt, je ramasse des détritus que je trouve dans les rues de la ville, des boites de conserve par-exemple, c'est sur ça que je tire. Ça me permet de calmer mes nerfs, mais en même-temps, de me détendre et je n'ai jamais trouvé une plus grande passion que celle des armes à feu. »

Je changeais rapidement de sujet, je n'avais pas envie d'approfondir la chose. Je me retournais légèrement pour la regarder pendant que je marchais.


« On est bientôt arrivés, tu tiens le coup ? Pas trop fatiguée ? »
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MessageSujet: Re: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptyVen 21 Nov - 19:50

En voilà une bonne nouvelle. Il a accepté de bosser dans mon bar. Je suis si contente que j'arrive plus à m'arrêter de sourire. Ce que j'ai l'air débile, franchement. Mais c'est pas grave. J'ai non seulement un nouvel employé mais en plus un nouvel ami. J'en ai pas beaucoup alors, ça fait plaisir.
Mais je t'en prie ! Je suis ravie que tu accepte. Je ne le pensais pas. Tu verras, c'est pas bien compliqué comme boulot. Je suis certaine que tu vas adorer ça.
Du moins je l'espère. Au début, on se sent toujours un peu perdu dans ce genre de job. Surtout qu'il faut bien connaitre les alcools afin de pas servir n'importe quoi. Chose qui m'est arrivé les premières fois.
Après quoi on a continué la discussion à propos de son arme. Alors comme ça, il l'utilise toutes les nuits ? Il doit vraiment s'ennuyer pour venir ici chaque soir à tirer sur toutes ces boîtes de conserves et autre divers objets. C'est tristes de savoir qu'une personne est seule dans ces moments-là. Avoir quelqu'un près de soi, peu importe si ça va ou non, c'est toujours un plus.
Et bien, désormais, si tu le veux bien, dis-moi quand t'as envie de te défouler. On pourrait sortir ensemble et délirer comme deux amis. OK ?
Oui, ça me ferai hyper plaisir de passer du temps avec lui. Je le connais peut-être pas depuis longtemps mais, après toutes ces discussions, j'ai vraiment le sentiment de pouvoir lui faire confiance. Il a beau avoir une arme et être différent des autres, ça m'empêchera pas de l'apprécier tel qu'il est. De plus, on ne s'est pas encore prit la tête. C'est donc un très bon point.
Apparemment, on est bientôt vers la sortie de la forêt. Déjà ? Me semble que c'était court. Faut dire que j'ai l'habitude de marcher et que j'aime ça.
Oui, oui. J'aime bien marché alors, il m'en faut plus pour être fatiguée. Va falloir que je trouve un plan la prochaine fois que je viens ici. Autrement, je risque encore de me perdre et de ne pas croiser quelqu'un d'aussi sympa que toi.
C'est vrai que j'ai eu de la chance de tomber sur une personne aussi sympathique. Surtout en pleine nuit dans une forêt pareils.
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MessageSujet: Re: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptySam 22 Nov - 21:18



Elle souriait, je souriais. Je lâchait même un petit rire de satisfaction. Au fond de moi, j'étais content de savoir qu'au moins une personne pouvait m'accepter malgré mes défauts, ça me faisait plaisir. Si je pouvais voir à travers les yeux d'Enola, je serais quasiment sûr que mes joues avaient virées à une couleur saumon. J'avais l'air idiot comme ça, moi-même je le pensais.

« Mais je t'en prie ! Je suis ravie que tu accepte. Je ne le pensais pas. Tu verras, c'est pas bien compliqué comme boulot. Je suis certaine que tu vas adorer ça. »

Adorer, c'est vite-dit, je n'étais encore jamais entré dans un bar de toute ma vie. Il faut dire que je ne buvais jamais. Les seuls endroits où j'allais vraiment, c'était les cafés, mais j'évitais d-y aller aux heures de pointe, ça m'énervait de voir les gens se tourner vers moi parce que je suis différent. C'était les personnes âgées qui m'énervaient le plus, elles se contentaient de me fixer sans même essayer de se cacher, comme si elles voulaient que je leur dise ce qui s'était passé. Je me contentais de les ignorer, même si j'avais vraiment envie de les frapper. Mais si je voulais travailler dans un bar, il fallait que je garde la tête haute afin de ne pas montrer aux autres que je me sentais trop différent. Ça allait me prendre du temps, mais j'étais certain de pouvoir y arriver.

« Il me faudra un temps d'adaptation, mais je pense que ça va me plaire... »

Je pouvais sentir en elle que l'idée que j'avais un revolver sur moi l'intimidait un peu. Mais de toutes façons, que je travaillais ou non dans son bar, je ne m'en séparerais pas, je ne pourrais jamais. C'était bizarre à dire, mais j'étais comme 'lié' à cet objet. Après-tout, il assurait ma sécurité, j'avais juste à appuyer sur la détente pour ça. Il fallait que je fasse cependant plus attention, un bar étant un lieu publique, il suffisait qu'une personne soûle le remarque pour que tout le monde soit au courant.
Elle semblait pourtant accepter l'idée que j'en avait un sur moi. De toutes manières, je n'étais pas vraiment un méchant bien que je sois anti. Je ne cherchais pas à tuer qui que ce soit... enfin, pas devant les gens.

« Et bien, désormais, si tu le veux bien, dis-moi quand t'as envie de te défouler. On pourrait sortir ensemble et délirer comme deux amis. OK ? »

Je voudrais bien, encore fallait-il garder le contact. Je sortais mon téléphone portable de ma poche et l'allumais. Si je voulais lui proposer de venir shooter des canettes de bière vides ou des boites de conserve, autant faire ça par SMS.

« D'accord, mais il faut juste garder le contact... on peut par-exemple échanger nos adresses. »

Je ne pouvais pas lui proposer d'échanger de numéros de téléphone portable, vu que je n'en avait pas sur moi. Je trouvais cela complètement inutile, un téléphone fixe, c'est déjà bien suffisant non ? Pourquoi se balader avec un objet que n'importe qui peut vous voler sans vous en rendre compte ? Enfin chacun se faisait son avis là-dessus, je n'obligeais personne à être d'accord avec moi.
J'approchais de la sortie de la forêt, je le sentais, je reconnaissais le chemin que j'avais emprunté pour venir ici. Il me suffisait juste de suivre les empreintes laissées par mes chaussures dans les hautes herbes. De plus, elle était légèrement humide, sans-doutes la rosée du matin, même s'il n'était que...

Deux heures ! J'avais l'impression d'être en forêt que depuis quelques minutes à peine. Parler avec quelqu'un faisait passer le temps beaucoup plus vite que quand j'étais seul. Je me demandais quand même si ma montre n'était pas en panne ou cassée, mais non, elle fonctionnait très bien.

• • •

Enola ne semblait pas du tout épuisé contrairement à moi qui commençait à lâcher, ça se voyait, mes jambes tremblaient et je manquais de tomber plus d'une fois. J'avais l'habitude de faire un long chemin pour venir jusqu'ici, mais je n'étais pas très endurant pour autant, enfin je tentais tant bien que mal de le cacher, ça.

« Oui, oui. J'aime bien marché alors, il m'en faut plus pour être fatiguée. Va falloir que je trouve un plan la prochaine fois que je viens ici. Autrement, je risque encore de me perdre et de ne pas croiser quelqu'un d'aussi sympa que toi. »
« Au pire, tu peux toujours me demander si tu veux aller en forêt, je la connait pas par cœur, mais je viens souvent ici. »

Je marquais une petite pause de quelques secondes avant de continuer avec un léger sourire en coin.

« De toutes façons, on est plus très loin. Ça me flatte que tu me trouves sympa, j'aurais jamais pensé que quelqu'un me dise ça un jour. Toi-aussi tu es plutôt sympa, je dois dire. T'as l'air d'une personne de confiance. »
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MessageSujet: Re: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptyDim 30 Nov - 14:17


Comme il l'a aussi bien dit, il va en effet lui falloir quelques jours pour s'y faire. Mais en travaillant avec des personnes qu'on apprécie et qui savent bien expliquer les chose,s y a pas de raison que ça prenne une éternité.
Enfin, le principal c'est qu'il est accepté le tout et qu'on va donc se voir quasiment tous les soir. C'est pourquoi, quand je lui demandé de m'appeler la prochaine fois qu'il sortait pour se changer les idées, j'ai cru qu'il allait me trouver lourde et refuser. Mais au lieu de ça, il s'est contenté de sortir son téléphone et demanda mon mail. Encore une fois, j'ai souris. Puis je lui ai donné mon adresse mail.
Après quoi je me suis rappeler que, vu qu'il va travailler au bar, il fallait peut-être lui demander quand il veut commencer et lui montre où le bar se trouvait.
Au fait, quand est-ce que tu veux qu'on se voit pour que je te montre où le bar se situe ? Et quand est-ce que tu voudrai commencer ?
Il me proposa, suite au ait qu'il me fallait une carte de la foret pour plus me perdre, de l'appeler si un jour je comptai revenir ici. Tout en continuant d'avancer, je lui ai répondu.
C'est gentil mais, je vais quand même pas te déranger à chaque fois que je viens ici tout de même. Faut bien que je trouver un moyen de me débrouiller toute seule.
C''est plutôt que j'aime pas être aidée en général.
Bien que j'aime beaucoup marcher, je commençais quand même à avoir les jambes qui flanche. J'ai d'ailleurs trébuché, sur quoi je ne sais pas, mais je me suis agrippée à son bras pour ne pas tomber.
Désolée.
Ça fait plaisir de savoir qu'une personne pense la même chose de vous. C'était peut-être le destin qui nous a fait nous rencontrer. Ou pas. J'y crois pas du tout en fait. Mais quoi qu'il en soit, j'ai fait une merveilleuse rencontre que je n'oublierai sans doute jamais.

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MessageSujet: Re: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptyDim 30 Nov - 19:36


Un frisson me parcourait le dos au moment où elle me donnait son adresse. Étais-je en train de commettre une erreur ? Cette question me hantais, et un sentiment d'effroi me figeait sur place l'espace de quelques secondes. Pourquoi je lui faisait confiance ? Personne n'est aussi gentil sans arrières-pensées, mais c'était trop tard, j'avais accepté sa proposition, je ne pouvais plus faire marche arrière. Ça m'apprendrait à être trop pressé de trouver une travail.
J'avalais ma salive et lui donnait à mon tour, mon adresse mail. Si je lui faisait confiance, c'était sans-doutes parce qu'elle ne me prenait pas pour un extraterrestre à cause de mes handicaps, et je n'allais pas m'en plaindre, ça me soulageait même, voir une personne si différente des autres, c'était un vrai bonheur.

« Au fait, quand est-ce que tu veux qu'on se voit pour que je te montre où le bar se situe ? Et quand est-ce que tu voudrai commencer ? »

Ça, c'était une bonne question, je n'en avait absolument aucune idée. Ça n'allait pas être facile, je ne sortais que la nuit. Au fond de moi, je me disais quand même qu'il fallait que je sorte le jour si je comptais travailler au bar d'Enola, ça n'allait pas être chose facile, mais j'allais devoir m-y faire... surtout DANS le bar en fait, les alcooliques pourraient très bien ne pas peser leurs mots et dire des choses qui ne doivent pas être dites.

« Je ne sais pas... Je t'enverrais un mail pour te dire quand on pourra se voir si tu veux, d'accord ? »

C'était plus par crainte que je préférais ne pas lui donner rendez-vous pour aller voir son bar maintenant. Mais je préférais ne pas m'attarder là-dessus. Elle m'avait dit qu'elle ne préférait pas me déranger à chaque fois qu'elle vient en forêt. Tant pis, ça aurait pu me faire de la compagnie pour discuter un peu et en savoir plus sur elle, mais je n'allais pas insister ou même l'obliger.
Je commençais à avoir affreusement mal aux pieds. Non, il ne fallait pas que je tombe ici, pas maintenant. On était presque arrivés, j'allais pouvoir rentrer chez moi pour me reposer, même s'il y avait encore une bonne heure de marche à faire de la forêt jusqu'à chez moi... voir plus.

Enola s’agrippait à mon bras pour ne pas tomber. J'avais manqué de l'accompagner dans sa chute, mais j'ai pu me retenir à un arbre non-loin de moi. Et heureusement qu'il était là, cet arbre, je ne tenais pas à me retrouver à nouveau affalé par-terre comme une carpette.
J'aidais la demoiselle à se redresser, elle s'excusa. Je m'empressais de lui dire que ce n'était rien, que c'était des choses qui pouvaient arriver. J'étais bien tombé à cause d'un arbre tout à l'heure.

On était enfin arrivés à la sortie. Je m'asseyais immédiatement par-terre en poussant un soupir de soulagement. Je pouvais enfin me reposer. La marche jusqu'ici m'avait crevé, je ne pouvais plus faire un pas. Je lançais un bref regard vers Enola, elle-aussi semblait épuisée. Si je pouvais faire quelque chose, je l'aurais fait, mais malheureusement, rien ne pouvait être fait, on était dans une forêt après-tout, et s'il nous arrivait quelque chose de grave, l’hôpital le plus proche était sans-doutes à une dizaine de kilomètres d'ici, si je ne m'abusais.

« Voilà... Je suppose que notre voyage s'arrête ici... Je rentrerais chez moi plus tard, je me repose un peu. Libre à toi de rester avec moi ou non, je ne t'oblige pas. »
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MessageSujet: Re: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptyVen 12 Déc - 17:19


Bon, vu qu'il ne savait pas trop, il m'a proposé d'attendre la prochaine fois qu'on se voit pour me dire. Ce que j'ai accepté. Toute façon, je suis pas pressée.
Ok. Y a pas de soucis.
Avec toute la parlotte qu'on s'est tapé, j'ai même pas fait attention plus que ça mais, le trajet fût plutôt rapide au final. Plus que si j'avais été toute seule. Déjà que je suis pas certaine de trouver le chemin si ça avait été le cas.
Je commence sérieux à plus sentir mes jambes. AU point que j'ai failli finir par terre mais je me suis très vite reprise.
Arrivée en dehors de la foret, Gia s'est reposé un petit moment, à bout de souffle. Pour être franche, j'ai fais pareil.
Je crois que je vais aussi me reposer un peu. Je vais pas réussir à rentrer chez moi avec mes jambes à plat.
ça fait du bien d'être assise. Et heureusement, je récupère assez vite.
Encore merci de m'avoir aidée à trouver le chemin. J'espère que ça t'as pas dérangé ? Je veux dire, peut-être que tu voulais rester tranquille et au lieu de ça, je t'ai fais marcher et t'ai complètement épuisé.


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MessageSujet: Re: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptyMer 31 Déc - 17:47



« Encore merci de m'avoir aidée à trouver le chemin. J'espère que ça t'as pas dérangé ? Je veux dire, peut-être que tu voulais rester tranquille et au lieu de ça, je t'ai fais marcher et t'ai complètement épuisé. »

Bah, de toutes manières, je ne dormais pas vraiment, et puis ça m'a fait du bien de marcher autant, c'était comme si toute l'énergie accumulée en moi depuis longtemps sortait d'un coup de mon corps, du jour au lendemain. C'était une sensation étrange et indescriptible, pour tout dire. Enfin, pourquoi me plaindre, cette journée ne pouvait que bien se passer ; je m'étais fait une amie et peut-être avais-je trouvé un lieu où je pourrais travailler. Même si, certes, cette rencontre m'avait empêché de dormir, comment pouvais-je être énervé après cet enchaînement de chance ?

« Je suis épuisé, oui, maiiis... »

Je marquais une courte pause avant de reprendre d'une voix plus adoucie :

« Je t'en veux pas, loin de là. On est amis après-tout, non ? Et puis ça a été l'occasion pour moi d'avoir une chance de dégoter un lieu de travail. Non, vraiment, même si à la base,  j'étais venu ici pour me reposer, ça a été une belle journée, même si je te cache pas que je trouve ça pénible d'aider les autres, à la base. »

Pénible, c'était vraiment THE mot qui décrivait parfaitement ce que je ressentais quand on me demandait de l'aide. Je n'aimais pas faire ce que les autres me disaient de faire, de toutes façons, ça m'énervait plus qu'autre chose, mais pas autant que le bruit que les voisins faisaient quand je voulais dormir.
Je m'étirais longuement avant de passer mon bras derrière ma tête pour m'en servir en tant qu'oreiller, afin d'éviter de m'écorcher la tête contre l'écorce de l'arbre contre lequel j'étais appuyé, et puis la texture n'était pas très agréable.

Je poussais un long soupire avant de lever mon regard vers le ciel. Je me demandais quelle heure il était, à présent, mais je n'avais pas envie de ressortir mon portable pour obtenir une réponse, mais vu l'obscurité et le nombre d'étoiles dans le ciel, je dirais qu'il était à peu près... vers minuit ou une heure du matin.
Mais je n'allais pas rester comme ça sans rien dire, ça serait bête de ne pas avoir de sujet de discussion intéressant avec ses amis... alors je me lançais. J'avais dit la première chose qui me passait par la tête :

« Belle nuit hein ? Même si... »

Je soupirais à nouveau et baissais la tête. Visiblement, je me rappelais de quelque chose dont je n'aurais jamais dû me rappeler.

« Même si ça me rappelle de mauvais souvenirs... Je tournais la tête vers elle, me rendant compte que je n'étais plus seul. Oh, désolé de t'embêter avec ça... ça ne doit pas vraiment t'intéresser, mes histoires de famille... Enfin ça concerne surtout mon... frère... même s'il ne mérite plus que je l'appelle ainsi. »

Je luttais intérieurement pour penser à autre chose, même si sur mon visage, ça se voyait que j'étais plus qu'agacé : sourcils froncés, yeux mi-clos et pas de sourire. Bref, j'avais la même expression que celle d'un type énervé intérieurement.

« D'ailleurs... si ça ne te dérange pas... tu ne saurais pas quelle heure il est ? »
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MessageSujet: Re: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptyJeu 15 Jan - 13:18


Quand il a demander si nous étions amis, je me suis sentie un peu gênée et j'ai rougis légèrement. Heureusement pour moi qu'il faisait nuit, il y a moins de chance qu'il le remarque. Je me suis tournée vers lui.
Bien sûr que nous sommes amis. Je suis contente d'avoir été une exception.
J'ai tiré la langue et cligné de l’œil pour montrer que ça me faisait rire. Ce faire un ami si vite, c'est bien la première fois que ça m'arrive. Je suis entourée e pas mal de gens mais ce sont plus des connaissances et des habitués du bar. Jusqu'à maintenant, j'étais plus seule.
Je suis restée assise sans dire un mot de plus. Faut dire que je ne savais plus trop de quoi parler à cet instant. La seule chose que je voulais c'était rester tranquille pour reprendre un peu de force pour rentrer chez moi. J’habite pas près en plus.
Quant à Gia, il continua de faire la conversation. C'est vrai que c'était une belle nuit. Mais n'ayant pas continuer ça phrase, j'ai tourné la tête vers lui et le vit tête baissée. Qu'est-ce qui n'allait pas d'un coup ? Lui qui semblait heureux à l'instant voilà qu'il s'assombrit. J'ai voulu lui demander ce qui n'allait pas mais il reprit avant que je ne pu le faire.
Un mauvais souvenir ? On en a tous un à mon avis. Sauf qu'il n'a pas voulu continuer alors qu'il me regardait. Gia s'est excusé. Pourquoi ?! J'aime entendre les gens me parler d'eux, entendre leurs histoires. Je ne juge jamais personne et rien ne m'ennuie. Au contraire, parler à quelqu'un prouve qu'on a confiance et qu'on peut parler de tout et n'importe quoi.
J'hésite à lui demander de continuer son histoire. Il a l'air tellement en colère rien que d'y penser. J'ai donc légèrement souris et lui ai répondu.
Tu sais, si tu veux en parler n'hésites surtout. Je sais que ça peut être difficile dans certains cas mais je suis toujours à l'écoute des autres. Et je ne jugerai pas. Nous avons tous un moment qu'on aimerait oublier. Même moi.
Il a vite changé de sujet. Ce que je peux tout à fait comprendre.
Il est bientôt onze heure.
J'ai fais une tête d'étonnement.
▬ Je pensais pas que ça serait passé si vite. Il va bientôt falloir que je rentre pour être en forme au boulot demain matin.
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MessageSujet: Re: Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] Une nuit presque banale [PV • Enola Jansen] EmptyJeu 22 Jan - 11:28



« Si tu veux vraiment savoir ce qui m'est arrivé... je peux tout te raconter... mais ne te sens pas obligée de m'écouter si ça t'ennuies. »

Je pris une grand inspiration et m'apprêter à tout lui raconter. Que pouvait-elle changer au passé après-tout, comme si quelque chose dans le présent pouvait se modifier après-ça...

« Je me souviens pas de ce qui s'est passé avant mes... je ne sais plus trop quel âge j'avais à l'époque... dans la quinzaine, sûrement. Enfin bref, je vivais avec mes parents et mon frère adoptif dans un manoir qui a prit  feu en pleine nuit. Mes parents n'ont pas survécu. »

Je me redressais pour m'asseoir. Les arbres, ça faisait mal au dos mine de rien. Je tournais la tête vers elle, un sourire gêné au visage, est-ce que ce que je lui racontait l'ennuyait ? Elle avait l'air si stoïque, c'était vexant à voir, mais je n'allais certainement pas lui dire.

« Tu te demandes sûrement comment j'en suis arrivé là... ? Eh bien... disons que mon frère est venu me chercher dans ma chambre pour qu'on puisse fuir ensembles... bizarrement c'était le premier au courant aussi, mais on va passer ce détail... C'est là que j'ai vraiment cru qu'il me considérait comme son petit frère, mais il m'a abandonné au beau milieu de nulle part, heureusement que l'orphelinat était là. »

Je poussais un long soupire, à la fois énervé et attristé.

« C'est pour ça que je fais plus confiance aux étoiles... l'une d'entre-elles m'a laissé tombé quand j'en avait le plus besoin... »
 
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